La santé fait peau neuve Dans le cadre des actions menées par les divers programmes, la santé publique n'a certainement pas été en reste. Ainsi, pour donner satisfaction à un besoin impérieux qui consiste à protéger le bien-être physique des populations et de développer davantage ce secteur tant décrié, les différentes structures sanitaires de la wilaya ont été récemment dotées de nouveaux équipements. Pour les deux secteurs sanitaires existant dans la wilaya, un scanner a été installé dans le centre de santé de Naâma. Il serait, selon un praticien, «d'un apport prédominant et efficace pour agir et diminuer le risque de l'incidence d'une maladie en assurant parfois un traitement en temps réel.» D'autre part, les services de la maternité ont été dotés de six couveuses supplémentaires, alors que neuf générateurs de dialyse (reins artificiels) et une station d'épuration d'eau ont été répartis à travers les centres d'hémodialyse de Aïn Sefra, Naâma et Mécheria ; ce dernier centre sera incessamment opérationnel. En rapport avec le climat et la situation géographique, 70 climatiseurs ont été destinés aux services hospitaliers en faveur du bien-être des malades. Tout en prenant en charge l'intérêt du citoyen et rendre possible ce qui est souhaitable dans le domaine de la santé publique, d'autres équipements neufs sont sur place, tels que deux fauteuils dentaires, trois incinérateurs destinés à la destruction des déchets hospitaliers, un évaporateur d'oxygène liquide, un groupe électrogène et 12 ambulances tous terrains prévus pour les localités enclavées ; c'est le cas notamment des régions de Kasdir, Asla, Aïn Ben Khellil et Deniène Bouzerg. Il reste à souligner cependant que, par cette nouvelle dynamique, un nouvel hôpital de 60 lits est en construction dans la ville de Naâma ; il viendra s'ajouter à ceux de Aïn Sefra (240 lits) et de Mécheria (120 lits). Il est à noter aussi que, pour une amélioration des conditions de travail, parmi les 12 centres de santé principaux, cinq d'entre eux ont fait l'objet d'une restauration complète. Le wali en colère Ayant constaté que la ville de Aïn Sefra accuse un retard considérable dans son programme de développement, le chef de l'exécutif a réuni, mercredi dernier, la quasi-totalité des directeurs de l'exécutif, les membres de l'APC ainsi que la société civile, pour annoncer l'installation d'un comité technique de suivi dont la finalité est un rapprochement entre l'administration et le citoyen. Ce comité, présidé par le secrétaire général de la wilaya et où cinq personnes représenteront la société civile, sera chargé de porter une assistance technique aux responsables de cette commune pour répondre aux attentes des citoyens, mais aussi pour une mise en œuvre concrète de certains aménagements urbains pouvant améliorer le cadre de vie du citoyen. «Une commune à la traîne qui nécessite un nouvel essor pour atteindre les objectifs fixés et rattraper le retard causé par le laxisme et le laisser-aller des élus communaux de cette ville», dira le wali à l'assemblée. Lors de leur intervention, certains directeurs de l'exécutif de wilaya, par un bilan objectif et critique, sont montés au créneau et n'ont pas manqué de signaler l'impéritie des élus qui, semble-t-il, se soucient peu du devenir de la cité. Les insuffisances totales d'initiatives locales, voire même certaines dérives et négligences, ont été dénoncées publiquement lors de cette rencontre, notamment par les comités de quartiers. En énumérant les carences déjà enregistrées, le chef de l'exécutif s'est exprimé, déclamant vivement contre le P/APC «que ceux qui sont incapables de s'attacher aux préoccupations de la population et de gérer sérieusement la ville doivent démissionner.»