La commune d'Amalou qui ambitionne d'être promue chef lieu de daïra, vu l'essor qu'elle a connue depuis une dizaine d'années, demeure toutefois sans lycée. La municipalité dispose actuellement d'un CEM base 3 sis à Biziou et d'un autre qui n'est, en réalité, qu'un groupe scolaire transformé en CEM, érigé au chef-lieu. Les élèves du cycle secondaire, actuels et futurs, sont contraints de se rabattre sur les centres urbains disposant de lycée tels que Akbou et Seddouk. « Eriger un lycée à Amalou peut servir non seulement la commune mais aussi celles de Bouhamza et Tamokra. De plus, il peut accueillir des élèves de la commune de Seddouk, ceux issus des villages Tizi Lemnaa, Ighzer Lekim, Akhnak, Laazib Michel, Mohli et Idir Aouzellag qui sont plus proches de Biziou que de Seddouk » argumente le président de l'APC d'Amalou. Plus de 1200 lycéens issus de ces communes, selon le même responsable, sont éparpillés à travers les établissements des centres urbains les plus proches, distants de dizaines de kilomètres. « La réalisation de cette infrastructure éducative n'est qu'un besoin élémentaire d'intérêt général et au profit de toutes les populations limitrophes. Les statistiques et la réalité géographique doivent être associés dans la conception de la carte scolaire » dira notre interlocuteur. « Pour permettre aux filles dans ces zones rurales, à l' instar de celles des villes, d'aller plus loin dans leurs cursus scolaires et aux parents d'alléger le fardeau de la scolarisation de leurs enfants, il est de notre devoir de songer au rapprochement des infrastructures scolaires du citoyen à même de lutter contre l'exode rural » ajoute notre interlocuteur.