Gavés » par les promesses et les engagements non tenus de l'ancienne et de l'actuelle équipe, en charge des affaires de la commune de Sétif, les habitants de la coopérative immobilière du 20 Août 1955 franchissent une autre étape en relatant leur mésaventure avec le lot n°6, situé à l'angle de la rue Aoudja Mnaouer et Douhil Salah. Cette parcelle, qui est depuis des années à l'état de terrain vague, est transformée par l'incivisme des uns et le mutisme des autres en décharge publique, et ce en plein tissu urbain, déjà fortement pénalisé par moult autre maux, lesquels font très mal à l'environnement d'une cité en apparence belle et propre. Située à 20 m de l'école Boulahya, cette décharge empoisonne, le moins que l'on puisse dire, la vie des riverains, dont certains se sont rapprochés de nos bureaux pour dénoncer, non sans amertume et colère, cet état de fait en ces termes : « Nos innombrables démarches auprès de la municipalité, qui affiche un silence radio, n'ont pas abouti ; nous attendons du concret de la part du maire, lequel a chargé le médiateur qui a pourtant rédigé un très bon rapport, resté malheureusement sans suite. Notre calvaire s'accentue de jour en jour, car nous cohabitons désormais avec des sarabandes de rats d'un certains poids ! » Nos interlocuteurs attendent une réaction des gestionnaires de la ville.