Pour information, le stage, qui s'est déroulé au niveau de l'Institut national supérieur de gestion (INSG) à Alger, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes instituées voilà déjà trois ans, par le ministère de l'Intérieur, notamment la réhabilitation des centres de formation administrative délaissés pour finir aux oubliettes pendant les années 1990. C'est d'ailleurs le cas de l'ex-CFA, puis Ecole nationale d'administration (ENA) de Constantine, sis à la cité Kouhil Lakhdar, annexée à l'université Mentouri, juste après avoir fermé ses portes pour accueillir depuis l'institut d'histoire et des sciences humaines. Néanmoins, l'ancienne structure assurant autrefois les cycles de formation administrative, devrait reprendre du service à compter de la prochaine rentrée. «Un retour aux sources qui s'impose comme ultime alternative pour corriger l'impéritie manifeste relevée dans les prestations des services communaux», soulignera le wali de Constantine qui ne manquera pas de déplorer la qualité des tâches assignées à l'état civil, comme les opérations de retrait des extraits de naissance, certificats de décès… qui font l'objet de retard et souvent d'erreurs monumentales et pourtant si facilement évitables, et par conséquent suscitent le mécontentement légitime des citoyens. Pour revenir à la première vague de secrétaires généraux «accomplis», il faut savoir que sur les 12 communes de la wilaya de Constantine, seulement quatre ont été concernées et insérées dans ledit programme de stage. En effet, il s'agit outre des SG des communes de Aïn Abid, de Ouled Rahmoun et de Zighoud Youcef, du P/APC de la commune de Beni H'midène qui a émis le vœu de parfaire les compétences intrinsèques au statut d'un digne représentant de l'Etat.