Ces dernières sont situées au centre-ville, Haï Kouraïfa, Haï Sidi M'barek et Haï Saïdou. C'est ce que nous a appris le P/APC, M. Saâdallah : «La réalisation de ces infrastructures scolaires permettra d'atténuer un tant soit peu la surcharge des classes que connaît les établissements du primaire, pour ne citer que ceux-là», nous dit-il. Dans ce sens notre interlocuteur déplore le nombre insuffisant de lycées et de CEM dont dispose cette localité et qui sont au nombre respectivement de trois et dix. Ce qui oblige la scolarisation de quelque 650 élèves dans la commune avoisinante en l'occurrence, El Harrach. «Le manque de transport scolaire, pouvant leur faciliter le déplacement, n'améliore pas la situation. Dans ce sens, nous avons attiré l'attention des responsables de la wilaya concernée avant la rentrée scolaire 2004-2005, afin de nous équiper d'au moins 3 véhicules de ce genre, en vain.» Pour terminer avec le volet, l'élu local n'omet pas de préciser que 32 groupes scolaires sont dépourvus de chauffage, ce qui pénalise en premier lieu les chérubins durant la saison hivernale. La RN8, reliant les Eucalyptus à Blida, vers le sud du pays, où transitent des milliers de véhicules par jour en provenance des communes environnantes (Larbaâ, Meftah, Sidi Moussa), sera transformée en voie express. «Les travaux permettant le dédoublement de cet axe à grande circulation, réputé pour ces inextricables bouchons sont en cours. Ce qui permettra une grande fluidité de la circulation au niveau de ce point noir», renchérit notre source. De même la réfection et le goudronnage des routes parmi lesquelles celles menant de Château rouge vers la RN8, et Cherarba vers la RN61, seront prochainement lancés. Le côté culturel ne sera pas omis du reste, puisque la bibliothèque communale, située au quartier Rolin est en finition composée de 2 étages, et comporte, entre autres, un espace multimédia et une salle de lecture. Il en est de même pour le centre culturel de Cherarba. Afin d'intégrer les 450 vendeurs illicites, activant dans cette zone, dans le circuit officiel, les études relatives à l'aménagement d'un marché de proximité au centre-ville, sont, selon notre vis-à-vis, terminées : «L'assiette de terrain est disponible, reste le financement de la wilaya pour le démarrage du projet», dit-il. Le problème de l'éradication des 650 habitations précaires, ainsi que le logement social dont 11000 demandes émanant de la population sont déposées au niveau de l'APC, sont une tâche des plus ardues à laquelle sont confrontés les élus locaux. Dans ce sens : «Les logements sociaux construit à ce jour et leur mauvaise répartition sont loin d'améliorer la situation et de combler l'important déficit en la matière», dit-il. De ce fait, il n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur l'ex-wali, qui se rapportant à ses propos, «a bénéficié de 136 logements qu'il a attribués à des tiers ne résidant pas dans la commune, au niveau du site des 300 LS de Cherarba». Et de continuer : «Nous avons saisi les actuels responsables de la wilaya afin de dissiper le brouillard qui entoure cette affaire, nous sommes dans l'attente que la lumière soit faite sur la liste des attributaires de ces habitations.» Néanmoins, l'édification de 350 logements du même genre à Cherarba est terminée : 150 ont été affectés et 200 en instance. De même le projet de la réalisation de 200 logements LSP à El Djoumhouria ont débuté depuis peu. Pour conclure, notre interlocuteur nous indique que 50 familles sinistrées au lendemain du séisme du 21 mai 2003, demeurant dans des bâtisses classées rouge 5, situées à Château rouge, Cherarba et Haï El djoumhouria sont en attente d'une seconde réexpertise qui déterminera le sort de leurs habitations. «Dans ce sens, les responsables de la wilaya déléguée d'El Harrach dont nous dépendons sont en contact permanent avec les services concernés, en l'occurrence la direction du logement, pour solliciter le CTC, afin que cette opération se fasse dans les délais les plus brefs», conclut-il.