Un cycle de conférences-débat, organisées les 23, 24 et 25 février 2009 sur le thème « Le LMD et la professionnalisation des formations universitaires » a été abrité par l'auditorium Mohamed-Seddik Benyahia de l'université Mentouri. Contrairement à la communauté universitaire, qui s'est inscrite aux abonnés absents malgré une affiche des plus intéressantes, force est de reconnaître que les conférenciers pressentis, dont deux experts français, n'ont pas manqué ce rendez-vous visant à tisser des liens plus étroits entre l'université et le monde du travail et à favoriser un rapprochement de la formation universitaire et de la vie active. Un tel dessein a-t-il des chances de se concrétiser sur le terrain et profiter aux différents partenaires ? Réponse de Abdelhamid Djekoun, recteur de l'université Mentouri : « Si tout le monde joue honnêtement le jeu, le processus interactif mis en œuvre aura les effets escomptés. Toutefois, pour parvenir à un résultat probant, il est impératif pour nous de nous impliquer davantage dans l'environnement économique et former des hommes et des femmes capables de s'intégrer aisément dans le monde du travail. De ce fait, notre premier challenge est d'intensifier nos relations avec les entreprises, consolider le système LMD, dont la finalité est d'aller en direction de la professionnalisation des formations universitaires. » Sur ce dernier point, le Pr. Georges Dissard, directeur de l'institut universitaire de technologie de Saint Etienne, et Luc Bodin, président de plusieurs entreprises et membre de la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble, s'appuieront sur l'expérience française pour défricher un terrain « miné » par les non-dits et la frilosité des partenaires économiques inscrits, pour la plupart, en porte-à-faux par rapport aux attentes de la communauté universitaire. Pour sa part, l'ordre du jour de la seconde journée s'est appuyé sur l'expérience-pilote menée au niveau de la faculté des sciences économiques et de gestion, sise à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Abdelaziz Charabi, doyen de cette institution, a souligné à cette occasion les objectifs visés par la mise en place de cette maison de l'entrepreneuriat, en particulier la propagation de la culture entrepreneuriale dans le monde universitaire.