Selon les premiers éléments de l'enquête, les investigations ont permis en outre de récupérer une bombe lacrymogène, un poignard, un flacon de Rivotril, une plaquette de psychotropes et 4 millions de centimes en espèces. Dans la même affaire, trois autres individus qui ont pris la fuite à la vue des gendarmes, ont été appréhendés. Présentés devant le magistrat instructeur, les cinq prévenus ont été écroués. Les nommés B. R. (35 ans) et K. M. (28 ans) seront à leur tour arrêtés par les éléments de la même brigade lors d'une opération de contrôle au niveau d'une station à essence privée, située à la sortie ouest de la ville de Chelghoum Laïd. La perquisition du véhicule de type 505 au bord duquel se trouvaient les deux personnes soupçonnées a permis de découvrir des boissons alcoolisées et des reliquats de joints (kif), pièces à conviction assez compromettantes à leur inculpation. Par ailleurs, B. R. s'est révélé être un repris de justice et un escroc notoire, se faisant passer pour un agent de sécurité militaire négociant à coups de millions l'obtention de «cartes jaunes» au profit de victimes mystifiées. Ce dernier sera placé sous mandat de dépôt pour consommation de stupéfiants, usurpation d'identité et escroquerie, alors que son acolyte, K. M., sera mis sous contrôle judiciaire. Enfin, les éléments de la brigade de Aïn Melouk ont mis hors d'état de nuire les nommés K. S. et D. A., accusés en septembre dernier de cambriolage. En remontant minutieusement la filière, les enquêteurs récupéreront un lot de bijoux volés, 10 montres pour femmes et 8 millions de centimes. Présentés au parquet de Chelghoum Laïd, K. S. sera écroué, tandis que D. A., âgé de 19 ans, bénéficiera de la liberté provisoire.
