La sonnette d'alarme est tirée sur le danger qu'encourent les habitants de la route des Martyrs au cas où les travaux du projet de pose de dos d'ânes de cette nouvelle route (ex-sortie menant vers la ville de Legata), plus connue par l'Onama. Ce tronçon de route constitue un véritable piège pour les véhicules qui vont l'emprunter à longueur de journée et un danger quotidien pour les conducteurs de véhicules légers et les centaines de poids lourds, sans oublier les nombreux bus 49V8 qui assurent la navette quotidienne des lycéens et collégiens. La route des martyrs a été refaite totalement avec un excellent bitume et des caniveaux pour l'eau de pluie mais il y a danger de mort et pourtant les pouvoirs publics ont été interpellés sur la problématique dans l'espoir qu'ils vont réagir pour éliminer ce point noir. Et dire que la route en elle-même est devenu un circuit automobile pour les jeunes automobilistes qui font la course auto sur cette route mettant en danger de mort les écoliers, les enfants de bas âge et même les vieillards en question. Des dos d'anes réglementaires devait être érigés pour éliminer ce problème technique délicat. La construction des murs protecteurs du parc communal vient fausser les calculs. Faut-il interpeller le ministre des Travaux publics, pour venir voir de visu la dangerosité d'un tel projet ? Les citoyens de Bordj-Menaïel crient au danger, c'est pour cela qu'ils sollicitent le premier responsable de la wilaya, en l'occurrence Fouazia Naâma, wali de Boumerdès a dépêché une commission sur les lieux pour voir l'ampleur du danger et prendre les mesures adéquates dans le but d'assurer la sécurité des habitants, l'occasion est de faire un constat avec tous les services concernés, DTP, Sonelgaz, APC, chef de daïra, chef de projet, responsable du suivi, et ouvrir un débat pour une éventuelle solution aux contraintes qui ne permettent en aucun cas la réalisation des dos d'anes. Les calculs ont été quelque peu faussés sur les lieux exacts. Il est à signaler que le projet a été inscrit sur insistance du wali afin de redonner un nouveau look pour cette charmante ville. Cependant, il est quasiment impossible de rester les bras croisés face à ce dilemme, il y va de la sécurité de nos enfants ! Et dire que tout au fond de la route, tout juste au bout existe une école privée, une crèche et divers commerces.