Le nouvel aéroport de Chlef connaît une progression remarquable des travaux et tout a été mis en œuvre pour qu'il soit réceptionné et mis en service en novembre prochain, a indiqué le directeur des transports de la wilaya. Le taux de réalisation est estimé globalement à 50%. Certaines installations, comme l'aérogare et ses structures d'accompagnement, ont dépassé le taux de 65% pour les gros œuvres. La partie VRD sera lancée cette semaine, suivie, dès mars prochain, des corps d'état secondaires, de l'éclairage public et des équipements nécessaires. Le tout sera achevé fin août 2005, selon la durée prévisionnelle du projet. Pour ce qui est de la piste, d'une longueur de 3 000 mètres, les travaux sont au stade des fondations et de la mise en place des canaux de drainage des eaux pluviales et des oueds environnants. Là aussi, l'opération doit prendre fin avant l'échéance retenue, comme prévu dans le calendrier de réception des différents équipements. La conception du nouvel aéroport répond, nous dit-on, aux normes internationales puisqu'il est appelé également à accueillir les avions gros-porteurs devant desservir certaines régions de France où est établie une forte population immigrée issue de Chlef et des wilayas limitrophes de Relizane, Aïn Defla, Tissemsilt et d'une partie du territoire de Tipaza et de Mostaganem. En tout, il est prévu le transport annuellement de 150 000 passagers, selon une étude du marché. D'ailleurs, son extension est prévue dans le schéma directeur en cas de forte demande, assure le directeur des transports. Dans un premier temps, il sera relié par deux voies d'accès en attendant l'aménagement du réseau routier propre à cet ouvrage et la réalisation d'une trémie au niveau du carrefour de Hay El Houria, au centre de Chlef. Celle-ci, d'après notre interlocuteur, est devenue plus que nécessaire, compte tenu du nombre de plus en plus important de véhicules empruntant ce passage. Les travaux de réalisation de cette importante infrastructure aéroportuaire sont exécutés par des entreprises algériennes spécialisées dans ce domaine. Le coût du projet s'élève à plus de 100 milliards de centimes dégagés sur le budget de l'Etat. Certains équipements, tels que le salon d'honneur, et les travaux d'aménagement de la zone terminale sont pris en charge sur le budget de wilaya. Les autorités locales et les habitants misent beaucoup sur cet aéroport pour développer la région, relancer l'investissement national et étranger et combler le vide existant en matière de transport aérien.