«Au sujet de la réaction de la Confédération africaine de basket-ball, nous dit-il, relative au transfert de ce Championnat d'Afrique des nations de basket-ball vers la Tunisie, nous considérons que c'est une forme de menace de sa part, et à notre connaissance, jusqu'à l'heure actuelle, nous n'avons reçu aucune notification officielle sur ce transfert.» Pierre Dao, délégué de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), dans sa déclaration à un quotidien national, déclare : «Apparemment, nous nous heurtons à un mur d'incompréhension. Cependant, si on venait à rester dans cette situation de blocage avec ce transfert des matches du groupe «A» vers la coupole, il faut s'attendre à ce qu'il y ait une réaction défavorable pour votre pays dans les heures qui viennent.» Mustapha Berraf, président de la FABB et du COA, contacté par nos soins quelques heures avant son départ pour le Cameroun pour participer à la réunion extraordinaire de l'Association des comités nationaux olympiques africains (Acnoa) en sa qualité de vice-président de cette instance, déclare : «Nous garderons toujours l'espoir de voir cette 23e édition du CAN de basket-ball se dérouler à Alger pour la seconde fois, après celle que nous avons réussie à organiser en décembre 1995.» Quant au vice-président du comité d'organisation du CAN de basket-ball, Djamel Benalioua, il explique : «En effet, la sage décision prise par l'instance fédérale (FABB, ndlr), pour ne pas mettre dans l'embarras les pouvoirs publics, s'est avérée lourde de conséquences, car elle a été décidée sans concertation avec la FIBA et les responsables africains du basket-ball. La FABB croyait bien faire en décidant ainsi, pour éviter la polémique que certains éléments voulaient instaurer au sein du mouvement sportif national pour ternir l'image de notre pays. Mais nous tenons à dénoncer le comportement négatif de la directrice de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger, qui n'a pas respecté ses engagements en matière d'équipement de la salle de Staouéli ; pis elle s' était précipitée pour faire disparaître les matériels de cette salle omnisports, à la suite de la décision du ministre de la Jeunesse et des Sports, relative à la réaffectation de cette salle à l'APC de Staouéli. Certes, nous sommes des dirigeants bénévoles, mais travailler dans ce climat n'est pas du tout encourageant.» C'est l'incertitude qui plane au sein du Cocan. Les déclarations faites par les responsables au sein de la FIBA et de l'instance africaine de basket-ball ont déstabilisé les organisateurs algériens. M. Guidoum va-t-il enfin réagir pour que le sport algérien sorte vainqueur ?