L'ex-présidente de la Fédération algérienne d'escrime, Mme Fériel Salhi, a réagi aux déclarations qu'elle qualifie de « mensongères » de son successeur, Abidat Boudjemmaâ, parues dans notre édition du 8 mars. Elle nous a saisis pour, dira-t-elle, « éviter de légitimer faussement et malhonnêtement une élection avec 19 voix sur 20, selon ce qu'a déclaré M. Abidat lui-même, alors que le quorum est de 23 et que le nombre de désignés ne pouvait dépasser 10 ». L'autre véracité qu'elle voulait apporter est celle de faire savoir que M. Abidat ne fait pas partie des membres fondateurs de la FAE qui a été créée le 20 juillet 1963 par M. Ouadah Abderrahmane, vivant de nos jours et ayant toutes ses facultés mentales. Elle tenait aussi à préciser que lors d'une réception, M. Abidat lui a dit : « Si tu ne peux pas présenter ta candidature, moi ça m'intéresse ». Il n'a jamais eu mon accord ni mon soutien. Enfin, elle souligne qu'elle ne l'a jamais croisé dans une salle d'entraînement ou de compétition durant toute sa carrière d'athlète de plus de 14 ans, ni durant son court mandat à la présidence de la FAE, sauf lors d'invitations à de grandes compétitions et qu'à ce titre « il ne peut aucunement se prévaloir de la qualité de pionnier ou maître d'armes sur fond de paternalisme », conclut-elle.
