Les routes de nombreux quartiers situés pourtant au cœur de la capitale des Hauts-Plateaux qui regorgent de gadoue ressemblent à des circuits de cross country. Le cas des chaussées « éventrées » à la suite de la réfection du réseau de l'alimentation en eau potable ou celui des eaux usées sont innombrables à Sétif. Cette situation qui n'offusque pas outre mesure les gestionnaires de la cité met à rude épreuve le système nerveux des habitants qui ont interpellé les services concernés, en vain. Les exemples des quartiers Cheminot et Langer sont édifiants. Ce dernier qui est pourtant situé en face du siège de la wilaya baigne dans une déliquescence totale. Les taxieurs qui évitent les quartiers de la périphérie tels, El Hidab, Larrarsa pour ne citer que ceux-là, et ce, pour l'impraticabilité de leurs routes livrées à un triste sort, rechignent à emprunter certaines chaussées du centre d'une ville qu'on présentait jadis comme belle et propre. Le colmatage ou le bitumage des routes défoncées, promis par le P/APC, tarde à venir au grand dam des citoyens et surtout des ménagères sur le qui-vive à longueur de journée .... La municipalité va-t-elle enfin se décider à remettre en état ces chaussées qui enlaidissent davantage une cité n'ayant pas besoin d'un autre coup bas ? Les chaussées de la cité de l'avenir (Birgai), Ladjnen, village Negro qui s'apparentent à des chemins de campagnes sont, eux aussi, dans un piteux état. « Qu'attend la commune pour réhabiliter le réseau routier ? », lance avec ironie un habitant de Tandja qui n'est pas mieux loti.