Les habitants de la cité des 500 logements, dans le quartier de Oued Lahdjar à Didouche Mourad, expriment leur inquiétude sur les risques de cross-connexion. Ils ont en effet constaté qu'au moins un égout de leur cité dégorge, depuis quelques jours, des eaux pestilentielles qui s'écoulent le long des trottoirs. Une partie de cette eau stagne à proximité d'un point où ont été récemment effectués des travaux de réparation d'une canalisation d'eau potable. Se voulant rassurant, le maire de la commune de Didouche Mourad, que nous avons joint au téléphone, affirmera pour sa part avoir été saisi par des citoyens à ce sujet mais que toute crainte d'une cross-connexion est à présent dissipée, en précisant que le bureau d'hygiène relevant de la commune de Didouche Mourad a procédé à des analyses microbiologiques de l'eau alimentant ce quartier. Celles-ci ont effectivement révélé la présence d'agents pathogènes, ce qui a conduit les services concernés à prendre certaines mesures tout à fait habituelles dans un tel cas de figure, à savoir l'arrêt de l'alimentation en eau potable du quartier pour effectuer les travaux nécessaires pour la réhabilitation du réseau d'évacuation des eaux usées défectueux.