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Les assureurs risquent l'insolvabilité
Publié dans El Watan le 23 - 01 - 2006

Dans la région d'Oran, connue comme étant hautement sismique, (la ville ayant été complètement détruite par un séisme au 18ème siècle), le marché de l'assurance contre les risques naturels connaît un essor certain. Mais, en façade seulement. La construction de centaines de milliers de logements fait que les acquéreurs se bousculent par milliers aux portes des assureurs. Inciter les propriétaires à une obligation de souscrire des polices d'assurances pour couvrir leurs pertes, voilà ce qu'a consacré la loi en septembre 2004. Même si le marché en est encore à ses balbutiements, les assureurs ont, depuis, réussi à amasser près d'un milliard de dinars de chiffre d'affaires, au titre de l'assurance sur les risques liés aux catastrophes naturelles (CAT-NAT). Cependant, la magnitude des récents sinistres dus aux catastrophes naturelles permet de se demander si ces assureurs seront capables de financer les prochains sinistres à grande échelle. «Sachant la perte souvent coûteuse lors des catastrophes naturelles, le montant des dommages et autres dégâts matériels, devra mettre les assureurs dans bien des difficultés», répond catégorique un expert de la CAAT. En vertu de l'ordonnance du 26 août 2003, ce type d'assurance est rendue obligatoire, depuis le 1er septembre 2004, pour tout propriétaire de biens immobiliers ou possédant des installations industrielles et commerciales.
Obligation d'assurance
Les propriétaires de ces biens immobiliers, doivent s'acquitter d'une prime d'assurance dont le niveau diffère selon les zones géographiques et suivant leur degré d'exposition aux calamités naturelles. «Par exemple, le prix d'une assurance CAT-NAT pour un logement collectif de type F3 de 76 m2 à Oran, zone classée à haut risque de sismicité, est de 1 600 dinars par an. Les compagnies d'assurance sont tenues d'indemniser à 100 % leurs assurés dans des délais n'excédant pas les trois mois à compter de la remise des rapports d'expertises», nous explique une employée d'une agence CAAT qui vient d'ouvrir ses portes à la Rue d'Igli, en plein centre ville. Pour garantir le respect du caractère obligatoire de cette assurance, les propriétaires de biens assurables sont tenus de justifier devant les notaires d'une attestation d'assurance CAT-NAT pour conclure toute transaction immobilière (achat, vente, location ou autre).
gestion des risques
«Le contrat couvre également les vols et les incendies», précise encore notre agent assureur qui nous exhibe un prototype d'un formulaire à remplir pour pouvoir établir un devis.
Même les maisons illicites, doivent être assurées contre les catastrophes naturelles. Il faut dire que la loi prévient que la non souscription à une couverture CAT-NAT par les assurables concernés donne lieu, en cas de catastrophes naturelles, à une exclusion de toute indemnisation, y compris par l'Etat. «Dans d'autres pays dans le monde, pour éviter de se trouver en situation d'insolvabilité ou de voir leurs excédents fondre, les assureurs ont traditionnellement recours à des contrats de réassurance pour se protéger eux-mêmes. Les réassureurs couvrent les compagnies d'assurance comme les assureurs eux-mêmes couvrent leurs assurés ou propriétaires de biens, c'est-à-dire qu'ils les protègent contre des pertes imprévues ou exceptionnelles. D'où découle la nécessité, dans notre pays, de la récente création de nouveaux instruments financiers comme les obligations catastrophes pour apporter des capitaux aux assureurs», explique un cadre de la CAAT. «Il devient ainsi, explique notre interlocuteur, souhaitable de combiner divers outils de gestion des risques pour réduire les pertes et apporter une protection financière en cas de sinistre.» Outre cette obligation d'assurance, il convient de faire appliquer les normes de construction qui prévoient l'adoption de mesures de prévention. «Concernant les séismes, un effort accru devra être fait pour améliorer la prévention du risque et le contrôle de nos cités qui pourraient connaître un tremblement de terre majeur, à l'image de ceux qui avaient frappé Chlef en 1980, Aïn-Temouchent en 1999 et Boumerdes en 2003», ajoute notre interlocuteur.
Et d'illustrer son idée: «Supposons que l'usine s'effondre lors d'un séisme. Elle peut entraîner dans sa chute une rupture de canalisation et être à l'origine d'un incendie important causant des dommages à d'autres immeubles qui n'auraient pas été touchés par le séisme. Ces pertes ne seraient pas couvertes par la police d'assurance. Les assureurs responsables de ces autres immeubles à risques auraient intérêt à exiger le respect de normes de construction pour protéger leurs investissements. Un tel projet ne pourrait réussir sans le concours de l'industrie du bâtiment et une structure de contrôle pour s'assurer que les normes et le code de construction sont bien respectés.»


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