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Les chemins communaux à l'abandon
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2006

Si les routes principales ou nationales ne souffrent pas du «laisser-aller» grâce aux enveloppes financières qui sont régulièrement réservées à leur entretien, les chemins secondaires, communaux et vicinaux, par contre, ne semblent pas présenter une grande importance auprès des autorités. Plusieurs de ces routes ne sont pas refaites depuis 15 ou 20 ans. Les communes, qui ont la charge de ces chemins, arguent souvent de l'insuffisance de leurs ressources budgétaires lorsqu'elles sont interpellées par la population.
Il faut noter qu'aucune opération de cette nature ne peut être lancée sans le concours de la wilaya, sachant qu'elle constitue la principale source de financement pour l'ensemble des opérations inscrites au calendrier des APC. Les Plans communaux de développement (PCD) restent, toutefois, l'unique formule sur laquelle les communes s'appuient pour décrocher les budgets nécessaires à cet effet. Mais jusque-là, le problème demeure entier, puisque les PCD sont toujours insuffisants et ne parviennent pas à prendre en charge ces ouvrages vitaux.
Les fiches techniques des routes à revêtir que présentent les APC ne sont jamais satisfaites dans leur totalité. En moyenne, la wilaya accorde 20 à 30% du budget sollicité, font savoir plusieurs élus. Dans la commune de M'kira, l'état des routes suscite une grogne grandissante.
A l'exception du CW 107, desservant le chef-lieu et dont l'entretien est assuré par la wilaya, toutes les routes qui mènent aux différents villages et hameaux, d'une distance globale de près de 50 km, entre chemins communaux et vicinaux, souffrent d'une dégradation qui a atteint son stade final.
La dernière opération de réfection dans cette commune remonte à plus d'une décennie.
Le premier responsable de la commune dira à cet effet : «Nous venons de présenter une fiche technique pour la réfection d'une route de 13 km, en béton bitumé, évaluée à 5 milliards de centimes. Mais la wilaya ne nous en a accordé que 1,2 milliard et suggéré de refaire seulement une tranche de cette route.»
Non loin de M'kira, dans la commune limitrophe, Aït Yahia Moussa, le même constat s'y dégage. Les chemins communaux reliant respectivement les villages d'Iâllalen, Aït Rahmoun et Tafoughalt à la RN 25 accentuent le calvaire des automobilistes et des transporteurs. Ces routes ne sont empruntées que par contrainte. L'état du chemin d'Iâllalen, de près de 15 km, plonge la population locale dans l'isolement. Sa dernière réfection remonte à 1989.
Un milliard de dinars en 2006
Les élus locaux ne cachent pas leur déception quant à la suite accordée par la wilaya à leurs sollicitations en matière de PCD.
Sur les 100 millions de dinars de l'ensemble des fiches techniques présentées, la wilaya n'en a accordé que 20 millions. Pour la répartition de cette enveloppe, l'assemblée communale a opté pour la réfection du chemin menant vers Afir (3,5km) et une tranche du chemin desservant Aït Rahmoune, le goudronnage de deux pistes, l'une desservant Imoulak et l'autre Aït Oumeziane.
Le chemin d'Iâllalen, fréquenté par une dizaine de villages, le P/APC compte l'inscrire dans les projets futurs sectoriels. La direction des travaux publics (DTP), en sa qualité d'autorité qui établit les fiches techniques et supervise les opérations de revêtement des routes, a fait état d'une enveloppe de plus de un milliard de dinars que consacrera la wilaya cette année aux opérations de revêtement. Selon M. Guellal, chef de service de l'entretien des routes à la DTP, «cette somme est importante par rapport à celles des années précédentes». Dans l'ensemble, la wilaya de Tizi Ouzou dispose de plus de 3000 km de chemins communaux, desservant quelque 1500 villages. Le coût moyen de revêtement d'une route est de l'ordre de 2,5 millions DA/km, a expliqué encore le même responsable ajoutant que «les affectations par commune ont été faites selon l'ordre de priorité qui se mesure par rapport à l'impact socio-économique et au rythme de trafic d'une route». Au sujet des routes dites intercommunales, le responsable en question dira que celles-ci «n'existent pas dans le classement général des routes de l'administration».
Ces chemins qui assurent généralement la liaison entre deux communes, «sont les plus touchés par le délabrement et cela est dû au fait qu'ils sont négligés par les APC qui ne les inscrivent pas dans leurs programmes, car ces chaussées ne font pas sujet de revendication populaire sachant qu'elles se trouvent, généralement dans des zones non habitées», fait savoir M. Guellal. Cette situation, qui perdure, entrave le développement local dans la région étant donné que toute politique d'investissement ou de relance passe impérativement par le désenclavement des zones rurales.


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