Un hommage a été rendu à Denis Martinez, à l'occasion de la 9e édition du Salon Djurdjura des arts plastiques, placé sous le thème «Sur le chemin de tajmaât», qu'a abrité la maison de la culture Mouloud Mammeri, du 22 au 26 novembre. L'hôte de la ville de Tizi Ouzou s'est dit ravi de retrouver la Kabylie, où des espaces publics lui avaient été déjà réservés par le passé pour exposer ses tableaux et fresques pittoresques. «Nous devons œuvrer tous ensemble pour l'émergence de capitales culturelles à travers toutes les wilayas du pays pour permettre l'expression de l'algérianité dans sa diversité et le partage entre les artistes et les Algériens», a déclaré M. Martinez. La directrice locale de la culture, Nabila Gouméziane, est revenue dans son allocution d'ouverture sur ce rendez-vous qui rassemble chaque fois une pléiade d'artistes plasticiens avérés et permet aussi de découvrir de nouveaux talents avec de nouvelles sensations. «Depuis sa 1re édition, ce Salon est réputé pour être un forum de rencontres et d'échanges entre artistes, dans les différentes disciplines, avec un public aussi avide que passionné par la magie colorée de cet art. Cette manifestation culturelle revêt une importance particulière, dans la mesure où elle cherche à maintenir une dynamique permanente de création dans le domaine des arts plastiques au niveau de notre wilaya. Nous enregistrons la participation d'une cinquantaine d'artistes plasticiens venus des quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou, à raison de deux œuvres chacun. Ils s'offriront, sans doute, l'opportunité d'échanger leurs expériences et leur savoir-faire entre eux, mais certainement aussi, avec notre cher public.» Au programme de cette semaine riche en couleurs, en plus de l'exposition des œuvres des artistes, il y aura des démonstrations avec les participants, des ateliers de peinture, de dessin et de calligraphie, des projections de films documentaires, des conférences et une vente-dédicace de livres. «Denis Martinez est l'un des fondateurs du groupe Aouchem (Tatouage) créé en 1963, rassemblant une dizaine d'artistes, peintres et poètes. Car, en plus de son talent de peintre, il a publié plusieurs poèmes et illustré de nombreux recueils de poèmes, ainsi que des ouvrages littéraires. C'est un artiste très attaché au patrimoine culturel de son pays, qu'il transmet d'une manière très originelle, combiné aux tendances modernes de la peinture, dans un style qui lui est propre et novateur, mais tellement enraciné dans la mémoire collective de la société algérienne», témoigne la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou.