Le secteur urbain haï Bouamama a été sommé, par la direction de l'Education de fermer les dix cantines scolaires que compte ce quartier populaire de la ville d'Oran. Les raisons invoquées par la tutelle s'articulent sur le non-respect des normes avec lesquelles doivent fonctionnent ces cantines. C'est après une inspection entreprise par la direction de l'Education que les enquêteurs ont trouvé que les cuisines implantées dans les quinze écoles de ce quartier sont pourvues de gaz butane servant à la préparation ou au réchauffement des repas destinés aux élèves alors que le règlement prévoit l'utilisation du gaz naturel pour ce genre d'opérations. Dans son intervention devant l'assemblée populaire communale qui avait tenu sa session extraordinaire samedi dernier, le directeur du secteur en question avait révélé que ces cantines inspectées par l'académie d'Oran ne servent plus les repas chauds. « Mis à part un pot de yaourt ou une orange, aucun aliment chaud n'est servi aux élèves bénéficiaires des cantines scolaires ». Au cours de cette même rencontre, l'assemblée avait voté une délibération autorisant l'APC à allouer huit millions de dinars pour les quinze cantines scolaires que compte la ville d'Oran. Cet argent est destiné exclusivement à l'aménagement des structures abritant ces « restaurants scolaires », les frais des repas étant à la charge de la direction de l'Education. Le prix d'un seul repas coûte à cette dernière la modique somme de 30 dinars, rappelle-t-on.