Un quota de 12 millions de mètres cubes a été dégagé sur le volume emmagasiné actuellement pour l'irrigation de 2500 ha sur la plaine du Cheliff. L'opération qui a débuté le 29 mai dernier a déjà touché 800 ha, selon les services de l'office de l'irrigation qui affirment avoir demandé l'octroi d'une nouvelle quantité de 6 millions de mètres cubes pour couvrir l'ensemble des besoins des 4500 ha situés dans le périmètre irrigué. Ceux-ci sont constitués en majorité de vergers agrumicoles et d'autres arbres fruitiers qui n'ont pu être sauvés ces dernières années que grâce aux forages privés en raison de l'arrêt du pompage à partir du barrage d'Oued Fodda, le plus ancien de la région. En revanche, le second barrage hydraulique, en l'occurrence celui de Sidi Yacoub, est réservé exclusivement à l'alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya et d'une dizaine d'autres communes, dont le littoral ouest allant de Ténès jusqu'à El Guelta. L'office de l'irrigation espère tout de même disposer d'un quota de cet ouvrage qui totalise 32 millions de mètres cubes, pour irriguer une partie de la plaine ouest et mettre en service le projet d'extension et d'aménagement du périmètre irrigué qui va d'Oued Sly jusqu'à Chettia, en passant par Boukadir, Sobha et Ouled Farès. Faute d'eau, ce programme est pour le moment à l'arrêt à la grande déception des fellahs de la région qui attendaient depuis fort longtemps sa mise en exploitation. C'est un ambitieux projet qui vise à augmenter la surface irriguée qui devrait passer de 4500 à 8000 hectares, à l'aide d'un système d'irrigation moderne.