En effet, en hiver comme en été, le précieux liquide fait cruellement défaut dans la cité, poussant les habitants à faire la queue devant les rares points d'eau ou acheter, régulièrement, l'eau, pour ceux qui en ont les moyens. Mais dans tous les cas, la situation n'a que trop duré, engendrant de sérieux désagréments à la population qui attend depuis de longues années la fin de ce calvaire. Les vacances ici sont synonymes de grande corvée pour les enfants qui doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied pour pouvoir remplir quelques jerricans afin d'étancher la soif de leur famille. Heureusement, qu'à l'extrémité de la localité, il se trouve des forages privés qui contribuent, un tant soit peu, à alléger les souffrances des consommateurs. A la direction de l'unité de l'ADE, on dit comprendre la situation qui prévaut, tout en imputant le problème au manque de la ressource hydrique en raison du «faible débit du forage alimentant l'agglomération». Ce qui n'est pas le cas, nous dit-on, des autres cités approvisionnées à partir barrage de Sidi Yacoub. Celles-ci, apprend-on, sont suffisamment alimentées et reçoivent l'eau régulièrement, malgré la baisse du niveau de cet ouvrage. Toutefois, à en croire un responsable de l'entreprise, les insuffisances constatées à Ouled Mohamed sont en voie d'être solutionnées grâce à la réalisation de nouveaux forages publics au niveau de la plaine d'Ard El Beida. Si l'Algérienne des eaux déploie de gros efforts pour assurer une distribution normale de cette substance vitale, il reste que des fuites importantes d'eau sont enregistrées sur son réseau, conséquence de la vétusté des canalisations qui nécessitent une intervention urgente des pouvoirs publics.