L?eau constitue un problème quotidien pour la population de la commune de Bechloul, située à 22 km de la ville de Bouira. Dans la majorité de ses zones rurales, ce sont les femmes et les enfants qui sont souvent chargés de l?approvisionnement en eau. Ils parcourent, bidons et jerricans en mains, des kilomètres et ce, jusqu?aux puits des privés pour «quémander» quelques litres d?eau faute de pouvoir en acheter une citerne à 800 DA, dont la qualité du liquide est souvent douteuse. Le hameau le plus touché est celui de Milawa. Les habitants de cette localité connaissent des coupures régulières ; l?eau y est devenue une denrée rare, pour ne pas dire inexistante. Bien que les plaines de Bouira soient réputées pour leur potentiel hydrique très important, le problème de ce précieux liquide n?est pas près d?être résolu. Malgré leurs cris de détresse, les habitants de Bechloul n?ont toujours pas réussi à attirer l?attention des élus et des autorités pour «régler» définitivement ce problème. Pourtant, les services de l?hydraulique annoncent que la nappe située à 8 km de la ville de Bechloul a emmagasiné beaucoup d?eau grâce aux pluies de l?hiver dernier. Alors, à quand un nouveau forage pour étancher la soif des habitants de cette localité ? S. B.