Quarante locaux commerciaux ont été construits au niveau du chef-lieu de la commune d'Ath Laâziz, il y a de cela quelques mois. Destinés aux jeunes chômeurs qui ont bénéficié des micro-crédits, ces locaux sont partiellement réalisés. En effet, seulement 40 ont été réalisés. « Où sont donc passés les 60 autres restants ? », s'interrogent les citoyens de cette municipalité. Pis encore, la quarantaine de locaux inaugurés le 22 janvier dernier par le wali de Bouira, tardent à ouvrir leurs rideaux. Attribués administrativement par la commission compétente, formée d'élus de l'APC, du chef de daïra, et d'un représentant de chacun des trois dispositifs d'accompagnement à savoir, l'Angem, l'Ansej et la Cnac, les bénéficiaires n'ont pas encore vu le bout du tunnel. Certains d'entre-eux, que nous avons approchés, sont impatients de commencer leurs activités. « Il y a un bail de location à signer avec l'APC. Celui-ci se fera sur la base du PV d'attribution, selon le P/APC, nous attendons que la commission de wilaya valide les décisions d'attribution faites au niveau de la daïra ». Les citoyens ne l'entendent pas de cette oreille. « L'électricité n'est même pas branchée au niveau de la bâtisse », selon nos interlocuteurs. C'est dire que les choses ne se présentent pas de la meilleure façon pour ces jeunes désoeuvrés.