Une dizaine de millions de dinars sont consacrés, dans le cadre des PCD 2009, pour l'aménagement et le revêtement du réseau routier de la commune de Tizi N'Berber. Pour les élus locaux, cette somme demeure, toutefois, insuffisante par rapport aux exigences de la commune pour couvrir le déficit cumulé en la matière. La commune de Tizi N'Berber qui comprend un réseau routier de 75,3 km, dont 23,3 km non revêtus et 26 km en mauvais état, accuse un retard dans la prise en charge de ce secteur, ce qui se répercute sur le quotidien de la population, concentrée en sa totalité dans la zone rurale. Cette situation est favorisée par le gel du projet accordé en 2007 dans le cadre sectoriel pour l'aménagement et le revêtement de la route reliant, sur 12 km, le village Agni Roual à Ighil Louis. Ce projet qui a bénéficié d'une enveloppe financière conséquente, s'élevant à 15 millions de dinars, n'a pas vu le jour et cela pour « des raisons non éclaircies », d'après M. Ikni, l'adjoint au P/APC. « Nous insistons à ce que ce projet soit relancé dans l'immédiat, car il est d'une importance capitale par le fait qu'il traverse les 15 villages les plus reculés et enclavés de la commune et qui abritent plus de 7 000 âmes », nous dit M. Ikni. L'état lamentable des routes de ladite commune et le retard enregistré pour leur réfection ont influé négativement sur la disponibilité des moyens de transport. Ce qui pénalise les travailleurs de la commune, contraints d'emprunter au quotidien des dizaines de kilomètres pour rejoindre leurs lieux de travail en dehors de la commune. Ajoutons à cela les quelque 600 lycéens qui sont obligés de faire des allers-retours quotidiennement pour un trajet dépassant parfois les 60 km afin de rejoindre leur lycée, sis à Aokas et regagner en fin de journée leurs domiciles.