A quelques exceptions près, toutes les pistes et chemins vicinaux de la commune sont dans un état lamentable. Long de quelque 95km, ce réseau routier dont plus de la moitié (50 km) est constituée de pistes (non revêtues), l'autre moitié, soit 45km, ayant connu des travaux de revêtement durant les années 90, nécessite des réfections, eu égard à son état d'impraticabilité. Par ailleurs, le montant de 3 milliards de centimes, accordé dans le cadre des PCD pour le revêtement de 6 km de pistes, dont celles reliant Tajaklabt à Iguer (sur 3km) et Tizi Ouel à Adranane (sur 1,2km), est en-deçà des besoins réels de la commune, de l'avis même du président de l'APC. Pour preuve, les travaux d'élargissement et de revêtement d'une tranche de 20 km de routes reliant le village des trois chemins à Ighil Wis nécessitent 140 millions de dinars, selon un étude technique effectuée par les services de l'APC, qui plus est, ce tronçon de route, une fois réhabilité, permettra le désenclavement de bien de localités. Quant aux besoins de la commune en matière de bitumage, les autorités locales ont estimé les frais à 60 millions de dinars pour le revêtement de toutes les pistes existantes, soit le double de ce qui a été alloué lors du dernier PCD (plan communal de développement). Pour ce qui est du chemin de wilaya n°15, reliant la commune de Tizi N'Berber à celle d'Aokas sur une distance de 11km, il vient de bénéficier de 8 milliards de centimes pour son élargissement, revêtement et aménagement dont les travaux seront incessamment lancés, apprend-on auprès de l'APC car l'entretien du réseau routier de la commune étant un élément clef pour tout développement local. D'ailleurs, des transporteurs hésitent à investir davantage dans le transport parce que, tout simplement, dissuadés par l'état de détérioration avancée des routes.