Les éditions Sédia, filiale du groupe Hachette, vient de publier sa Lettre d'information trimestrielle gratuite n°2 datant Avril–Juin 2009. Le sommaire porte sur l'importance et l'efficience des ouvrages pédagogiques et autres manuels scolaires. Aussi, Sédia s'investit entièrement dans une démarche « livresquement » didactique. Et ce, en accueillant dans ses locaux, une salle pédagogique au début du mois de mai 2009 en guise de tissage de liens plus serrés avec les enseignants et, par conséquent, leur apporter une aide concrète au quotidien, dans leur exercice scolaire. Il s'agit d'un espace réservé au corps professoral et aux parents, à la consultation pour les enseignants et responsables d'écoles ainsi qu'un espace de vente de livres scolai res, parascolaires et de référence (dictionnnaires, jeunesse…), ouvert toute la semaine, du dimanche au jeudi. Par ailleurs, Sedia et Hachette livre international organisent également deux journées pédagogiques le 27 et 28 avril destinées aux enseignants d'écoles privées du primaire, consacrées à la présentation des nouveautés du groupe Hachette Livre. Dans son éditorial intitulé Entre les lignes , un peu de lumière, Radia Abed, P-DG de Sedia, nous dit : « Voilà, le printemps ! Et il ne sera que plus beau », comme dirait Rachid. Avec cette lueur d'espoir et d'espérance entretenu par Khadra, Benmalek, Sansal. « Ces livres, des viatiques de liberté et d'amour de la vie. Notre fierté. Notre Algérie.... », ponctue Radia Abed. Justement, dans une bonne et intéressante interview du grand auteur algérien, Yasmina Khadra-signée par la journaliste et rédactrice en chef, Zineb Merzouk-il commente l'adaptation de son dernier roman Ce que le jour doit à la nuit au cinéma par le réalisateur français, Alexandre Arcady( Le Grand pardonet, Tu peux garder un secret...) : « L'adaptation d'une œuvre est un support considérable, une opportunité formidable pour élargir son audience. J'en suis ravi. Un certain nombre de cinéastes et de producteurs se sont intéressés à mon roman avant même sa sortie en librairie, mais Alexandre Arcady a fait montre d'un enthousiasme et d'un intérêt qui m'ont convaincu...C'est le roman que j'attendais depuis toujours », m'a-t-il confié. J'ai lu dans ses yeux quelque chose d'intense et de très beau. Comme une joie de retrouvailles. Il est très ému à l'idée de pouvoir tourner en Algérie. C'est aussi une gageure : ouvrir enfin notre pays au cinéma international. L'apport de cette industrie pourrait fournir du travail à nos techniciens et à nos jeunes talents et élargir l'espace de nos rêves. Elle ferait surtout connaître les paysages époustouflants de notre territoire et fasciner des peuples lointains, peutrêtre les inviter à nous rendre visite et à découvrir ce qui fait notre singularité et notre générosité...”. Bref, c'est sûr, c'est une fenêtre donnant sur une belle vue. Une belle lettre, non, une superbe carte postale printanière.