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Absence inexpliquée de Yasmina Khadra
Salon international du livre d'Alger
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2008

L'actuel directeur du Centre culturel algérien de Paris serait pris par des « engagements ». Son dernier roman Ce que le jour doit à la nuit, paru en France et réédité par Sédia en Algérie, s'est bien vendu. Ce roman serait l'un des rares « grands livres » de la rentrée littéraire en France, selon l'hebdomadaire Paris Match.
D'après Naïla Bouchareb de Sédia, éditeur et importateur, filiale du groupe français Hachette, les romans de Yasmina Khadra se sont bien vendus. Anouar Benmalek et Malika Mokkedem sont également des auteurs demandés. Les collections se vendent moins bien. Qu'en est-il des prix ? « Des lecteurs se préparent pour le Salon et mettent de côté un petit budget », dira-t-elle. Sédia, qui commercialise également des ouvrages scolaires, n'a pas mis dans ses rayons de nouvelles publications. « Il faut laisser du temps aux ouvrages qu'on édite. Cela ne sert à rien d'éditer sans promouvoir les ouvrages », précise Naïla Bouchareb. Mohamed Bouslah, dessinateur et artiste peintre, lui, ne se plaint pas de l'adaptation en bande dessinée du polar de Yasmina Khadra Le dingue au Bistouri (paru aux éditions Laphomic en 1990).
« C'était un pur hasard. J'ai aimé l'écriture de Yasmina Khadra. Ecriture imagée, facile à lire. On aime ou on n'aime pas. Je voulais adapter en bande dessinée ce roman où il fait naître le personnage du commissaire Llob avec beaucoup de description. Chose qui n'a pas été faite dans Morituri. Je l'ai contacté il y a trois ans au Salon du livre, et il accepté sans condition le projet », explique-t-il entre des signatures de son album paru aux éditions Lazhari Labter. Le romancier lui a parlé d'un autre livre La Foire aux enfoirés, édité en Algérie, et lui a proposé de l'adapter en BD. « Je suis en train de chercher ce livre que je n'ai pas encore trouvé. Je suis intéressé par la proposition », avoue-t-il. Pour cet album, Mohamed Bouslah a reçu le troisième prix, la Bulle de bronze au Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA). Mohamed Bouslah regrette de n'avoir pas vu le film Morituri, censuré. Le film n'a été projeté qu'une seule fois à Alger. Il faut, selon lui, encourager les jeunes à faire de la BD et sortir de la culture de « la bakara el haloub » (la vache laitière” !).
Le jeune Tewfik Bendaoud, lui, est en colère contre le jury qui a attribué les prix littéraires Sila 2008. Ce reporter-photographe a édité, à compte d'auteur, un beau livre sur le monde arabe cultures et civilisations, cédé à 5000 DA au Salon. « J'ai remis un exemplaire au jury parce que je répondais aux critères. On m'a empêché de participer au motif que le livre est imprimé en France et on m'a dit que l'ouvrage doit être édité en Algérie. Il ont confondu imprimer avec éditer. Mon livre a reçu un dépôt légal et un ISBN algériens, donc édition algérienne. Je ne comprend pas le refus », se plaint-il. Selon lui, Les Cinq fragments du désert de Rachid Boudjedra, retenu par le jury dans sa sélection, a été imprimé en France. « Il y a deux poids, deux mesures », dénonce-t-il.
Tewfik Bendaoud envisage de produire un autre beau livre sur la Méditerranée. Boubekeur Zemal marque sa colère à sa manière : il ne dédie à personne son petit livre de proses, Fawattin (attirances), publié par les éditions Barzakh. « Je raconte ma vision de l'amour des femmes. C'est une expérience d'écriture, avec des phrases courtes et simples visant à rapprocher l'idée de l'amour des esprits avec toutes formes. Il y a peu de narration dans mon texte. C'est une forme de chronique », explique-t-il. Boubekeur Zemal a eu une expérience presque similaire en 2007 avec Iyarat hob (calibres d'amour). Aux éditions Chihab, le sociologue Nacer Djabi vient de publier Algérie Etat et élites. « C'est un ensemble de textes sur les couches moyennes, les partis, les mouvements sociaux, les élections.
C'est une tentative de comprendre ce qui s'est passé en Algérie comme destruction et terrorisme. J'ai voulu dire que la clef de compréhension peut être l'hétérogéneité de l'élite et pas forcément la situation socio-économique. Une élite marquée par une certaine segmentarité entre arabophones et francophones. Cela a donné lieu à la sectoralité au niveau de l'Etat », explique-t-il. Cet Etat s'est transformé, selon lui, en un assemblage de secteurs selon le segment de l'élite. Dans un stand collectif offert à sept petites maisons d'édition, le jeune Houari Bessol de Média-sport présente la dernière version du Guide du foot-ball au Maghreb, des manuels élaborés par Makhlouf Chettouhi paru aux éditions A livre ouvert, ainsi que des affiches pédagogiques sur les oiseaux et les poissons d'Algérie confectionnées par Silem Salah. Ses affiches, assez originales, sont cédées à 180 DA.
Ali Harb, Ali Gresh, Youssef Fadel et les autres
Au chapitre des nouveautés, les éditions APIC de Karim Chikh viennent de publier Impérialisme humanitaire de l'universitaire belge Jean Bricmont et Nettoyage ethnique de l'historien israélien Ilan Pappe (qui vit presque en exil en Grande-Bretagne). Les éditions Média-Plus de Yassine Hanachi ont choisi de faire redécouvrir la littérature marocaine, avec la réédition du premier roman du dramaturge Youssef Fadel, Haschish et un essai du critique littéraire Abdelfattah Kilito, Tu ne parleras pas ma langue. Média-Plus ont réédité aussi Palestine 1947, un partage avorté des journalistes français Alain Gresh et Dominique Vidal. Les éditions El Ikhtilef de Bachir Mefti et Assia Moussai ont opté pour la philosophie avec la co-édition, avec Arab Scientific publishers qui basé à Beyrouth, d'un essai du libanais Ali Harb La compromission des contraires, et du français Jacques Derida L'unicité linguistique de l'autre.


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