Avant de partir à la retraite en juillet 2008, un assuré social, affilié à la Cnas d'Alger, émet le vœu de transfert de son dossier de la capitale vers Sétif où il réside. Le retraité, (un diabétique ayant en outre des problèmes de cœur) se rapproche de l'agence de Sétif, laquelle sollicite par correspondance (à la même période) son homologue de la capitale. Ne se souciant guère de la galère de ce malade chronique, n'ayant de surcroît pas les moyens de s'offrir de coûteux médicaments, cette dernière, qui affiche un silence radio, ne daigne même donner suite aux deux rappels, transmis le 16 février et 15 mars 2009, par l'agence de Sétif, qui ne peut de ce fait établir le carnet de soins. Celui-ci fait défaut à ce retraité, qui a donné plus de 40 ans de sa vie à la culture et au journalisme. L'infortuné assuré est obligé de composer avec une bureaucratie qui le malmène depuis plus de huitmois…