Ils portent sur la réalisation ou la réhabilitation du réseau d'éclairage public (4 millions de dinars), l'aménagement d'une route d'accès au cimetière de Aïn Dalia (4 millions de dinars), d'une salle de soins (2,5 millions de dinars) et la réalisation de plusieurs retenues collinaires (3,74 millions de dinars). Il est temps que cette localité, implantée au piémont de l'Edough, fasse l'objet de l'intéressement des autorités locales. Durant la décennie noire, sa population avait refusé de se plier au diktat des terroristes contre lesquels elle avait lutté. L'amélioration des conditions de vie des communes et localités, enclavées ou éloignées du chef-lieu de wilaya, semble être le mot d'ordre des pouvoirs publics locaux. Ce que confirment les projets inscrits, en cours d'exécution ou d'élaboration. Même si actuellement l'état des routes, le logement et le chômage forment les plus grands problèmes auxquels sont confrontées les populations de la wilaya, l'initiative a été bien accueillie par les habitants. C'est le cas à Chorfa, une commune à vocation agropastorale. Ses localités de Bounaïdja et Benhaouès ont bénéficié de 6,12 millions de dinars pour la réhabilitation du réseau éclairage public. Dans ces deux localités, l'on commence à s'inquiéter de la multiplication des vols de cheptel. Les auteurs de ces vols profitaient du manque d'éclairage public pour s'adonner à leurs tristes besognes. Pour tenter de mettre un terme à l'oisiveté chronique qui caractérise le quotidien des jeunes, la wilaya a débloqué une enveloppe financière de 2,12 millions de dinars. Elle est destinée à l'acquisition et la mise en place d'équipements et matériels informatiques pour la formation de ces jeunes. Secouée par plusieurs émeutes provoquées par des jeunes très inquiets quant à leur avenir, la commune de Sidi Amar n'a pas été gâtée. La réalisation d'une rue et la dotation en équipements d'une salle de soins sont les 2 seuls projets inscrits. Faudrait-il encore que la commune verse sa quote-part financière pour le lancement des travaux. Ce qui n'a pas été fait à ce jour. Le récent limogeage du P/APC de cette commune, les différents scandales portant sur des détournements de deniers publics destinés à des réalisations d'intérêt public, la création fictive de postes d'emploi dans le cadre du filet social… ne sont pas faits pour tranquilliser la population de Sidi Amar et celle de Merzoug Amar, l'une de ses plus importantes localités. Du côté de Chetaïbi, la cité Boukatous sera alimentée avant l'été par un réseau d'eau potable. Un projet de rénovation de ce réseau devrait être concrétisé dans les prochains jours.