Le nombre prévisionnel de logements à expertiser au niveau de trois communes de la wilaya, à savoir les communes d'Oran, d'Arzew et de Mers El Kebir, est estimé à 54 500 logements : 50 000 logements à Oran, 4 000 logements à Arzew et 500 logements à Mers El-Kebir. Selon des sources proches de la wilaya d'Oran, à ce jour, le nombre de logements diagnostiqués est estimé à 23 963 logements. Pour la commune d'Oran, la priorité a été accordée à certains quartiers, notamment Sidi El Houari, El Amir St Pierre, Medina Djedida, Ras El Aïn, etc. D'autre part, et selon les mêmes sources, l'opération de réhabilitation du quartier d'El Hamri, inscrite dans le cadre du programme de développement complémentaire de la wilaya, sera lancée incessamment. Nos interlocuteurs soulignent que la première phase inhérente à l'expertise des habitations du quartier, lancée il y a plus d'un mois, vient d'être achevée. Quatre commissions, composées des représentants des services de la Direction de l'urbanisme et de la construction, DUC, du Contrôle technique des constructions CTC, de l'OPGI, du secteur urbain et de la police de l'urbanisme, PUPE, avaient été chargées du suivi de l'expertise. Le quartier d'El Hamri, dont la population dépasse les 14 000 personnes, s'étale sur une superficie de 62 hectares. Sur les 2 896 logement recensés au niveau du quartier, nos sources signalent que 2 637 ont été expertisés, le reste des habitation sont des constructions récentes. A l'issue de ce diagnostic, la commission s'est réunie pour la classification des constructions selon leur degré de vétusté. A ce titre, 363 constructions, soit 954 logements ont été classées vert, et ne nécessitent pas une réhabilitation lourde, mais des travaux légers. 284 constructions, soit 767 logements, ont été classées orange et nécessitent de ce fait d'importants travaux de réhabilitation pour permettre de sécuriser les occupants. L'expertise a aussi révélé que 269 constructions, soit un parc estimé à 916 logements, sont classées rouge et doivent impérativement être évacuées et démolies car elles représentent un danger imminent pour les occupants. D'autre part et selon nos interlocuteurs, l'opération de réhabilitation du quartier a été inscrite en janvier 2009. Une enveloppe de 1 milliard de dinars a été consacrée au projet, dans le cadre du rajout financier, décidé par le président de la République à l'issue de sa visite de travail à Oran.