Les jeunes de la localité de Tamridjet, dépourvue d'infrastructures de base, sont livrés à eux-mêmes avec un taux de chômage élevé que certains citoyens n'hésitent pas à estimer aux alentours de 65 %. Le reste est une main-d'œuvre qui n'est pas forcément stable. Pour ce citoyen d'un certain âge, 40 % de cette main-d'œuvre activent dans des chantiers tenus par des entrepreneurs de la région. Le reste est recruté dans des activités agricoles dont la culture du tabac est la plus exercée. Certains jeunes déscolarisés sont bergers ou vachers. D'autres, plongés dans la morosité, n'ont de lieux à fréquenter que les cafétérias. Parmi eux, les diplômés ont plus de chance de quitter le village pour aller travailler ailleurs. Hormis les quelques activités sportives assurées par l'association sportive de la localité, aucune autre activité n'existe pour combler le vide des jeunes désœuvrés. Malgré le manque de moyens, cette association a pu donner des résultats satisfaisants avec quatre athlètes classés premiers à l'échelle nationale. Les membres de l'association ont demandé, vainement, la réalisation d'une salle omnisport au moment où la maison de jeunes dont a bénéficiée la région n'est encore pas livrée. L'association culturelle, quant à elle, créée il y a près d'un mois, trouve encore des difficultés à activer dans de bonnes conditions. Par ailleurs, dans le cadre de la formation professionnelle, l'association sociale affirme avoir sollicité l'ouverture d'une antenne pour les stagiaires de la commune, dont la majorité sont des jeunes filles, qui trouvent de la peine à se déplacer dans d'autres communes limitrophes telles que Souk El Tenine, Melbou, Kherrata et Ziama, en l'absence d'un CFPA dans la commune de Tamridjet.