Les plages où l'on a recensé ces cas sont celles qui sont autorisées à la baignade : Le Caroubier, Sidi Khlifa, Le Centre, le Petit Paradis à Azeffoun et la Grande Plage, Feraoun et Tassalast à Tigzirt. Il faut noter qu'il n'y a eu aucun décès par noyade, a-t-on souligné. Parmi ces 1062 cas, on dénombre 184 personnes noyées et qui ont été sauvées par les services de la Protection civile, 826 personnes blessées et soignées sur place et 52 blessés évacués vers l'hôpital et qui sont sortis sains et saufs. Durant la même période, les mêmes services ont dénombré 887 210 estivants sur les plages d'Azeffoun et de Tigzirt. La plus importante plage qui attire le plus d'estivants reste incontestablement la Grande Plage de Tigzirt. Cette dernière enregistre depuis quelques jours plus de 10 000 baigneurs quotidiennement, selon des statistiques officielles. D'après la Protection civile de cette ville, ce chiffre peut atteindre pendant les week-ends les 20 000 baigneurs. Toutefois, il reste beaucoup à faire dans l'aménagement des plages. La propreté ne suffit pas, car à la Grande Plage, par exemple – la plus importante à Tigzirt – les estivants signalent plusieurs anomalies, comme l'inexistence de toilettes publiques et de douches, sans parler de l'inexistence d'une unité sanitaire. Les estivants qu'on a rencontrés sur place se disent étonnés de trouver une «très belle plage» comme la Grande Plage, mais privée de ces «petites infrastructures» qui ne demandent pas d'énormes moyens pour les réaliser. Et pourtant, avant le début de la saison estivale, les élus locaux avaient promis que des toilettes publiques seraient ouvertes partout, en ville comme à proximité des plages. D'autre part, si le flux des estivants est jugé important, surtout à Tigzirt, en revanche, le nombre de surveillants des plages (les maîtres-nageurs) reste insuffisant. On apprend de la même unité que leur nombre ne dépasse pas 74 hommes. «74 hommes pour surveiller sept plages, c'est insuffisant», a avoué un maître-nageur, rencontré à la Grande Plage. En tout cas, une chose est sûre : ces veilleurs sur la sécurité des estivants ont fourni beaucoup d'efforts pour pouvoir sauver à maintes reprises des vies humaines de la mort. Pour preuve, aucun décès par noyade n'a été signalé depuis le 1er juin à nos jours à Tizi Ouzou.