En effet, il ne reste de l'éclairage public que des pilons penchés avec des fils électriques suspendus et des lampadaires brisés. Le compteur quant à lui a été récupéré par les services de Sonelgaz à la demande de la mairie parce qu'il a été l'objet de piratage par certains citoyens et commerçants du quartier situé tout près de la place du marché hebdomadaire, nous a indiqué Smaïl Boukharoub, le 1er vice-président de l'APC. Le chef-lieu de la commune abrite différentes infrastructures, lycée, dispensaire, bureau de poste en plus de la concentration des boutiques à caractère commercial. Ainsi, l'éclairage public devient indispensable pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens surtout que la commune ne dispose à présent d'aucun corps de sécurité. D'un autre côté, la population du chef-lieu ne cesse d'augmenter. Devant cet état de fait, les malfaiteurs trouvent un terrain favorable pour y activer. Malgré les 60 millions que la mairie de Boudjima a débloqués pour la réparation de l'éclairage public de certains villages à l'instar d'Issaradjen, Ichetouanène, Tikatine et Boudjima côté sud, la situation est loin d'être satisfaisante puisque la plupart des villages sont dépourvus d'éclairage, entre autres Affadjen, Klada, Aït Amer Moussa, Tarihant, Agouni Oufekkous… L'état délabré des pistes et des chemins des villages nécessite un éclairage pour éviter les accidents aux citoyens. La situation devient plus compliquée durant l'hiver. La mairie de Boudjima est bien loin derrière les communes voisines Ouaguenoun et Aït Aïssa Mimoun qui ont doté la plupart de leurs villages d'éclairage public. Le citoyen se demande pourquoi leur commune enregistre ce grand retard dans son développement et les problèmes majeurs ne sont pas encore réglés. Selon notre interlocuteur, la réparation et l'installation de l'éclairage public coûtent très cher et nécessitent un important investissement. Concernant l'éclairage du chef-lieu de la commune, il sera refait prochainement puisqu'il est inclus dans le réaménagement général de ce dernier. Il touchera les trottoirs, les caniveaux et les espaces verts.