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Passion active
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2007

– Comment vous est venue l'idée de créer un club de lecture ? Pouvez-vous nous rappeler sa genèse ? Assia Djebar a-t-elle participé à sa mise sur pied ?
– Le club de lecture a été inauguré le 14 avril 2005 sans aucune implication de l'écrivain. Mais l'idée du club avait surgi naturellement en 2001, après la lecture du roman Vaste est la prison qui a provoqué en moi un véritable choc littéraire. Mais ma vie de ce moment ne me permettait pas de concrétiser cette idée. En fait, ma première rencontre avec cette écriture remonte à 1994 avec Loin de Médine, roman publié en Algérie pendant une période très douloureuse de l'histoire contemporaine de ce pays. J'avais alors 23 ans. Cette lecture fut une telle surprise littéraire que j'ai voulu savoir davantage sur l'écrivain. C'est alors que j'ai découvert que non seulement Assia Djebar était une femme de lettre reconnue mondialement et «étudiée» dans les plus grandes universités du monde mais que son premier roman La soif avait été publié en 1957 ; elle avait seulement vingt ans. Une des conséquences de ce remue-ménage pour moi c'est la création du club de lecture sur la région parisienne, car aujourd'hui, c'est là où je réside. Assia Djebar a été informée de ce projet huit mois après son inauguration.
– Quel est son mode de fonctionnement et en existent-ils d'autres à Paris ou ailleurs en France et même au-delà des frontières hexagonales ?
Quel rapport entretenez-vous avec eux ?
– A ma connaissance, c'est le premier club de lecture qui est consacré aux œuvres de Assia Djebar. Toutes les six semaines, il réunit toute personne qui souhaite discuter ou découvrir l'œuvre de cette grande dame. Les rencontres ont lieu principalement à Paris, au café ou au restaurant. Le lieu change à chaque rencontre car le club se veut nomade à travers la très jolie ville de Paris. Le programme de rencontre est discuté avec les participants et fixé à l'avance. Après chaque rencontre, un compte-rendu est établi et envoyé aux personnes qui ont participé à la rencontre. La grande spécificité du club de lecture, et qui fait sa force, c'est à la fois la diversité professionnelle des participants mais surtout la diversité culturelle des personnes présentes. Car c'est là que se retrouve le génie de l'écriture de Assia Djebar qui part d'une réalité algérienne pour aller vers l'universel.
– Assia Djebar, a-t-elle une idée du travail que vous fournissez et comment l'apprécie-t-elle?
– Assia Djebar est la seule qui pourra dire comment elle apprécie le travail du club qui lui est réservé. Elle est régulièrement informée de l'évolution de ce club. Mais en acceptant mon invitation pour venir au club de lecture le 28 juin lors de la rencontre que l'écrivain a souhaité intituler: «Assia Djebar dialogue avec ses lecteurs», elle nous a signifié sa marque de confiance et de considération. Pendant cette rencontre qui a réuni uniquement les personnes qui ont fréquenté le club depuis sa création, elle nous avait offert plus de deux heures de lecture et de discussion que ses lecteurs présents ne sont pas près d'oublier. Par ailleurs, j'ai eu l'honneur d'être invitée par l'écrivain pour son intronisation à l'Académie française et la cérémonie de l'épée qui précède l'intronisation qui s'était déroulée à l'IMA une semaine avant. Pour moi, c'est un autre signe de confiance. Je n'oublierai jamais cet événement que j'ai décrit et que le journal El Watan avait publié en juillet 2006.
– Comment les nouveautés, comme celle de la sortie du nouveau livre de A. D. sont-elles accueillies ?
– Je suppose que tout lecteur passionné par un écrivain attend toujours avec impatience la publication d'une nouvelle œuvre. En ce qui concerne le club de lecture, le mois de décembre sera réservé pour le dernier roman de Assia Djebar Nulle part dans la maison de mon père qui sort chez son nouvel éditeur Fayard dès le début novembre. Nous espérons assister à des lectures et signatures avec la présence de Assia Djebar ; dans tous les cas, une rencontre sera réservée à ce roman. En tant que lectrice passionnée comme vous l'aurez compris, je dirai que je suis impatiente de lire ce roman, d'autant qu'elle nous en avait un peu parlé lors de sa venue au club le 28 juin dernier. Elle venait de le finir depuis une semaine. Mais je dois aussi ajouter que cette impatience est accompagnée d'une certaine appréhension car le titre du roman me donne froid au dos.


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