Après les quelques chutes de pluies qui se sont abattues, hier, durant la matinée, sur la région, plusieurs endroits du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou sont devenus carrément inondés par les eaux pluviales. Des infiltrations ont été enregistrées notamment, à l'entrée-est de la ville, transformée en un véritable champs de labour. Ainsi donc, sur la RN12, des quantités importantes d'eaux de pluie ont déversé sur la chaussée, provoquant beaucoup de désagréments aux automobilistes étant donné que les flaques d'eaux ont sérieusement perturbé la circulation car, tous les regards ont débordé même sur les trottoirs. Il en est de même pour la sortie ouest de la ville de Tizi Ouzou qui a été inondée du côté de Oued Falli où l'on a même enregistré quelques affaissements de terrains. Devant l'absence des autorités locales, les riverains ont essayé tant bien que mal de dégager la chaussée pour parer à tout débordement des eaux vers les habitations. Même constat à la Nouvelle-Ville. Le carrefour du 20 Avril à proximité du campus de l'université de Hasnaoua. En dehors du chef-lieu de wilaya, des infiltrations des eaux pluviales ont été signalées dans la commune de Tadmaït. Le rez-de-chaussée d'un immeuble sis au centre-ville a été envahi par des quantités importantes des eaux. Par ailleurs, rappelons qu'à la moindre averse, des dommages sont souvent signalés dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il y a deux ans, outre les dégâts matériels, des pertes humaines avaient été enregistrées, notamment à Tirmitine et Makouda. Cela sans parler des effondrements que l'on relève çà et là à travers les quatre coins de la région. D'ailleurs, en janvier dernier, le mur de la clôture du port de pêche d'Azeffoun s'est écroulé sous l'effet des intempéries.