Dans nos librairies, le prix moyen d'un livre est de 500 DA. «Je pense que les livres vendus dans notre librairie sont à la portée de tout le monde. Par exemple, un roman ne coûte que 250 DA», déclare un libraire situé sur l'avenu Emir AEK. Mais, si il y a des librairies qui mettent à la disposition des lecteurs des bouquins à des prix raisonnables, chez d'autres ce n'est pas le cas, et cela à une explication : «même si il y a des livres à 500 DA ou 700 DA, le prix du livre peut atteindre jusqu'à 6 000 DA, surtout ceux de médecine, parce qu'ils sont importés», explique une libraire. Reste toujours la librairie subventionnée par l'Etat, qui propose des livres en adéquation avec le programme universitaire et à des prix qui varient entre 250DA et 400 DA. A titre indicatif, les ouvrages scientifiques valent plus cher que livres de littérature. L'inscription dans une bibliothèque reste une des meilleures solutions. La bibliothèque communale Ahmed Zabana est accessible et l'inscription en son sein peut se faire à partir de la terminale. Elle met à la disposition des adhérents une documentation riche et variée. «Notre bibliothèque dispose de plusieurs ouvrages constitués d'archives, de livres anciens et bien sûr d'une documentation récente, car la bibliothèque se dote de nouveaux livres tout les deux ou trois ans», indiquent les bibliothécaires qui la gèrent. A titre d'information, l'adhérant paye 300DA par an pour accéder au prêt et à la consultation de livres, qui se font sur simple présentation d'une pièce d'identité. La bibliothèque du palais de la culture offre aussi ce type de services moyennant 300 DA pour les enfants et 500 DA pour les adultes. Même s'il y a des bibliothèques qui ouvrent leur porte à des prix raisonnables, comme la bibliothèque Bedeau, spécialisée, qui ne concerne que les étudiants ou les enseignants des sciences humaines, le prix du livre peut être un obstacle devant l'accès à la culture, puisque le pouvoir d'achat ne le permet pas.