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Même dans la rue, le livre est cher
Publié dans Info Soir le 12 - 07 - 2009

Mutation n Plusieurs citoyens trouvent que même chez les bouquinistes, les bons livres sont toujours chers.
Contrairement à une époque pas très lointaine, les livres de bonne occasion qu'on trouve chez les bouquinistes sont aujourd'hui chers, remarque-t-on. «Fini le temps où on pouvait, avec seulement 1 000 DA, acheter une quinzaine de bouquins», nous dira un jeune qui se rappelle que dans des années 1998 et 1999 il a pu remplir à maintes reprises des cabas de romans pour seulement 1 000 DA. Ahcène, étudiant, affirme qu'il n'a jamais acheté de livres dans les librairies. «Malheureusement, le livre coûte très cher dans les libraires, surtout les ouvrages spécialisés. Personnellement, je n'achète pas d'ouvrages dans les librairies. Je préfère avoir des abonnements dans des bibliothèques, notamment la Bibliothèque nationale et celle de Centre culturel français. Pour en acheter, je cherche chez les bouquinistes qui proposent parfois de bonnes occasions de livres introuvables dans des librairies et à des prix très abordables», explique le jeune étudiant. «Quand j'étais étudiant, il m'est arrivé de conclure un marché avec certains bouquinistes, ils m'offraient des lots de romans contre quelques litres seulement d'huile d'olive», raconte un jeune étudiant natif de Kabylie. Saïd, un licencié en anglais qui vit aujourd'hui en France, se rappelle l'époque où il était étudiant à l'université d'Alger. «Dans les librairies et les bibliothèques, il y avait un manque flagrant de livres concernant la littérature anglaise et souvent c'était chez les bouquinistes que je trouvais ce que je cherchais.»
Mais si tout le monde est unanime sur le rôle important des bouquinistes dans la démocratisation de la lecture, certaines personnes fréquentant habituellement les librairies de la rue trouvent que le livre est devenu cher même chez les bouquinistes. «Je me rappelle qu'il y a moins de cinq ans, sur ce lieu même (la place de la Grande-Poste), les romans se vendaient à 50 DA.
Aujourd'hui, on les vend à 150 ou 200 DA», lance Djamel, un habitué de ces lieux. Le jeune homme fait une autre remarque pertinente : «Certes, on peut trouver des livres d'occasion chez les bouquinistes, mais je constate que les bons livres sont rares, puisque certains bouquinistes vendent des livres qui sont disponibles dans les librairies.» D'après lui, outre le prix, la différence qui doit exister entre un bouquiniste et un libraire, réside aussi et surtout dans la nature des ouvrages.
Car le bouquiniste doit proposer des livres anciens par exemple qu'on ne trouve que rarement dans les librairies et c'est cela qui constitue la raison d'être du bouquiniste. Interrogé sur la cherté de certains ouvrages proposés au public, un bouquiniste affirme que ces livres sont des éditions originales. «Il faut savoir que nous procédons à l'achat des livres. Nous devons bien avoir une marge bénéficiaire», justifie-t-il.
Si certains bouquinistes ne veulent pas dévoiler le secret de l'acquisition de leurs ouvrages, d'autres, en revanche, acceptent d'en parler.
Outre le troc et l'échange, les bouquinistes achètent les anciens livres à des prix symboliques chez des libraires, et pas nécessairement en Algérie. Certains d'entre eux ont recours à leurs proches installés à l'étranger, notamment en France, et qui leur envoient des ouvrages achetés à des prix dérisoires.


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