Lors de la dernière réunion du conseil exécutif portant sur la situation du programme complémentaire et le degré d'avancement des réalisations des projets en cours dans les différents secteurs, des améliorations concrètes ont été constatées. Néanmoins, il a été relevé que quelques édifices n'ont pas trouvé de véritables entrepreneurs pour leur réalisation. La construction d'un hôpital de 60 lits à Naâma en est le parfait exemple. Aussi, par une consistance budgétaire jugée en deçà de la réalité économique, la construction de près d'une centaine de logements de l'OPGI est quelque peu freinée, et ce malgré une récente réévaluation des prix. D'autre part, dans plusieurs chantiers, la lenteur et le laxisme dans l'édification de certaines structures ont été évoqués et fortement réprouvés, à l'exemple de la construction du centre d'insémination artificielle de Aïn Sefra, de la maison de la culture de Naâma et de la bibliothèque de Mécheria. Par ailleurs, afin de fixer de façon définitive le plan d'action du premier semestre 2005 et de permettre à l'administration de connaître les problèmes et les aspirations du citoyen, le comité technique, un panel composé d'une dizaine de directeurs de l'exécutif, à leur tête le secrétaire général de la wilaya, s'est réuni, cette semaine, à Mécheria et à Aïn Sefra, avec les responsables locaux et les représentants de la société civile élus par les associations de quartiers. A ce propos, le secrétaire général dira à Mécheria que « cette rencontre a pour but d'identifier les besoins et les difficultés des populations, de cibler les priorités majeures en concertation avec les élus et les potentialités de la société civile et d'agir en conséquence en vue d'une véritable maîtrise du développement local, et ce tout en rappelant la lutte contre l'exclusion et le chômage et que la ville est appelée à jouer un rôle important par l'ouverture prochaine de la route nationale reliant, par El Biodh, la wilaya de Naâma à celle de Sidi Bel Abbès, et par le nouveau tracé de chemin de fer. Lors de cette tournée à Aïn Sefra, le représentant des associations, C. Ouzaght, a évoqué certains problèmes que rencontre la population, tels que les longues ruptures de distribution d'eau potable, l'état des routes, l'éclairage public et une protection des populations de quartiers exposés fréquemment aux inondations. Le SG, en présence du sénateur Azrar Med, n'a pas manqué d'intervenir pour dire que, par le passé, cette ville n'a pas été sérieusement gérée de manière à améliorer le cadre de vie et les équilibres sociaux et à être à l'écoute des préoccupations des citoyens souvent marginalisés, tout en ajoutant qu'il n'y avait auparavant aucune cohésion réelle entre les élus locaux et l'administration. Mais des projets ont été réalisés depuis, tels que le gaz de ville, la construction des deux nouveaux ponts de la ville, les 30 000 m2 de bitumage des voiries, les 18 km d'électrification rurale et urbaine, la mise en service prochaine de deux forages pour l'eau potable, l'assainissement et l'éclairage public dans différents quartiers, ainsi que les 350 aides destinées à l'aménagement de l'habitat précaire.