Les gars des Hauts-Plateaux sétifiens n'oublieront pas sans nul doute la virée angolaise qui s'apparente à une cauchemardesque expédition. Celle-ci a été pléthorique en coups bas perpétrés par les Angolais qui ont utilisé tous les subterfuges rien que pour faire peur aux protégés de Zorgane et gagner, avec les manigances, le droit de disputer le dernier tour précédant la compétition des poules. Les Angolais sont arrivés à domicilier la rencontre chez eux, loin de Luanda et en sus dimanche au lieu de samedi, faisant ainsi fi des décisions de la CAF. Pour arriver à ses fins, le club angolais s'est même appuyé sur les coups de pouce de l'arbitre seychellois, un certain Jean-Claude Labrousse qui ne s'est pas empêché d'avertir sept Ententistes, d'expulser Souguer (71') et d'offrir deux penalties imaginaires aux locaux qui en rateront, au grand bonheur des fidèles de l'Aigle noir, un. Pis encore, l'homme en noir qui s'est non seulement distingué par un arbitrage à sens unique a fermé les yeux sur les agressions dont ont fait l'objet les camarades de Raho ayant, en dépit de l'enfer vécu, pu décrocher le billet qualificatif arraché après un combat d'hommes. La marge de quatre buts de l'aller, qui s'est avérée insuffisante, a été consolidée par le précieux but de Francis qui permet ainsi à son équipe, battue 5 à 1, d'arracher difficilement la qualification. La JSMB accuse l'arbitre La JSMB, éliminée en Coupe de la CAF, met à l'index l'arbitre Mokoko, qui a officié le match retour contre le Stade malien, d'être derrière l'élimination de l'équipe. « Avec un arbitrage pareil, on ne peut pas espérer grand-chose, car il était tout simplement catastrophique », avait affirmé à la fin du match le président de section, Zoheir Tiab qui ajoute : « L'arbitre congolais, Mokoko, a tout fait pour nous faire éliminer. Ce qu'il a fait est scandaleux. On ne pas se taire. On va rédiger un rapport détaillé sur lui auprès de la CAF. » La JSMB aurait pu, néanmoins, éviter la série des tirs au but et se qualifier bien avant si les joueurs s'étaient montrés efficaces devant les bois. L'entraîneur Jean-Yves Chay s'est toutefois montré satisfait de la prestation livrée par son équipe. « Je pense que les joueurs ont fait de leur mieux, ils se sont bien battus. Malheureusement, la chance n'était pas de notre côté », s'est contenté de dire le coach béjaoui. A signaler enfin que la délégation béjaouie regagnera le pays demain. K. B., L. H.