L'écrivain franco-algérien, Akli Tadjer, animera un café littéraire, demain à 18h30, à l'hôtel Sofitel Algiers Hamma Garden, au restaurant El Mordjane autour de son dernier roman Il était une fois peut-être pas paru aux éditions JC Lattès. Fils d'immigré algérien, né à Paris en 1954, Akli Tadjer a grandi dans les cités HLM de la banlieue parisienne. La lecture de Céline lui donne envie d'écrire. Alors que Akli Tadjer est coursier pour un journal hippique, un rédacteur en chef le remarque et l'inscrit à l'école de journalisme de la rue du Louvre. Son premier roman, écrit en 1985 est adapté à la télévision, ce qui encouragera Akli Tadjer à devenir scénariste, avant de publier une série de romans à partir des années 2000. Chacun de ses romans a été remarqué par la critique : en 1984, Les A.N.I. du Tassili (Le Seuil) reçoit le prix Georges Brassens avant d'être adapté pour la télévision ; Courage et patience (Lattès, 2000) est couronné par le Grand Prix du Var ; enfin, le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique de l'Adelf-Ville de Paris lui a été décerné pour Le porteur de cartable (Lattès, 2002), roman qui a donné lieu à un téléfilm. Akli Tadjer vit à Paris dans le 19e arrondissement. Il est l'auteur de six romans, dont Le porteur de cartable (adapté à la télévision) et le très remarqué Alphonse ou encore Il était une fois peut-être pas. C'est l'histoire, d'un amour fusionnel : celui de Mohamed et de sa fille qu'il a élevée seul. Mais lorsque Myriam part à Toulon pour suivre ses études, elle demande à son père de s'occuper de Gaston, le nouvel homme de sa vie. De quoi perturber l'équilibre affectif de cet artificier misanthrope qui, pour se consoler de l'ingratitude des vivants, convoque la légende glorieuse de ses ancêtres algériens, formidable mille et une nuits qu'il contait chaque soir à sa fille chérie pour l'endormir, et dont il brûle de lui révéler la fin. Avec ce beau roman, Akli Tadjer nous emmène dans une aventure humaine dense, tendre et surprenante, où les hommes se révèlent meilleurs qu'ils n'y paraissent et où l'étranger n'est pas celui qu'on croit.