Une convention d'aide et d'assistance mutuelle a été signée dimanche, au siège de la Fédération algérienne des jeux d'échecs (FADE), entre Ali Nihat Yacizi, vice-président de la FIDE et président de la Fédération turque des échecs, et Mme Taous Ameyar présidente de la FADE. Cette convention concerne différents aspects de la discipline, comme la formation d'entraîneurs, d'arbitres et l'organisation d'événements échiquéens de dimension mondiale ou continentale, domaine dans lequel la fédération turque est passée maître avec l'organisation des Olympiades de 2000 et des championnats mondiaux pour les catégories jeunes et féminines.La visite de travail, à Alger, effectuée par Ali Nihat Yacizi, a permis des échanges très fructueux avec les responsables et le staff de la fédération algérienne dans l'élaboration des voies et moyens de faire bénéficier les échecs algérien de l'expérience turque, qui a fait passer en une dizaine d'années la Turquie du bas du tableau en pole position des nations échiquéennes. Le secret ? L'introduction par décision gouvernementale des jeux d'échecs dans le système scolaire, devenus une matière comme une autre, qui a nécessité 40 000 enseignants pour dispenser des cours d'initiation. Pour couronner cette politique de massification, quelque 700 000 élèves ont choisi les jeux d'échecs comme discipline. La Fédération turque des jeux d'échecs est devenue, au fil des années, la fédération sportive la plus importante en termes d'adhérents.