Les résidents vivent dans la crainte de l'effondrement du terrain situé juste en face de leur immeuble. L'OPGI va prendre en charge l'achèvement des travaux du mur de soutènement, entamé par la DUCH. Les habitants du site 354 Logements, sis à la ZHUN de Aïn Naâdja, encourent un danger imminent, surtout les locataires du bâtiment 93. Ces résidents vivent dans la crainte de l'effondrement du terrain situé juste en face de leur immeuble. « Nos vies sont constamment en danger. Nous vivons la peur au ventre, particulièrement durant notre sommeil, d'être ensevelis sous ce monticule qui menace de s'écrouler », nous déclarent des citoyens que nous avons rencontrés sur le site. Les habitants ne cessent de multiplier des démarches auprès de l'organisme logeur, en l'occurrence l'OPGI d'Hussein Dey, en témoigne la pile de documents que nous exhibent ces citoyens. L'OPGI devait prendre en charge l'achèvement des travaux du mur de soutènement, amorcé par la DUCH, selon les instructions contenues dans une circulaire datée de 2002, faisant reconnaissance d'engagement aux OPGI de prendre à leur compte les travaux de voirie et des réseaux divers. Les travaux sont toujours en suspens, en dépit de la transmission des recommandations et du transfert du dossier opérés au mois de décembre de la même année entre les deux opérateurs, à savoir la DUCH et l'OPGI d'Hussein Dey. Les délais s'allongent, sans pour autant apporter un dénouement à cette affaire. « Nous ne concevons toujours pas le retard mis dans l'exécution de ces directives, qui émanent pourtant de la tutelle et qui ne souffrent aucune équivoque », tiennent à préciser ces locataires. Nous avons appris également qu'un responsable de la wilaya d'Alger a mis ce retard sur le compte de l'indisponibilité d'une enveloppe financière conséquente à même de permettre la réalisation de ce projet. Contacté à ce sujet, Mohamed Rehaimia, directeur général de l'OPGI, nous déclare : « Il est vrai que ces logements ont été occupés dans un état lamentable. Seulement, il ne faut pas perdre de vue que l'OPGI a investi déjà une enveloppe financière conséquente, soit un montant de 160 millions de dinars pour rendre cet ensemble d'habitations viables. Le site a bénéficié du raccordement de l'alimentation en eau potable, des travaux d'assainissement ainsi que de la réalisation d'une partie de la voirie. Nous comptons cependant engager incessamment les travaux de construction d'un mur de soutènement au courant du mois de mars 2005. » Voilà qui met fin à un feuilleton qui n'a que trop duré.