Dans le cadre de la résorption du déficit en logements, la wilaya de Batna a, depuis fin 2005, opté pour la formule du logement social participatif (LSP), une bouée de secours pour les salariés, inéligibles au logement socio-locatif et trop pauvres pour l'achat clés en main chez le privé ou les EPLF (entreprise de promotion du logement familial). Dans ce contexte, la mise à disposition de terrain de l'Etat à Hamla a permis le lancement d'un ambitieux programme dans cette formule dite LSP où l'Etat participe, pour un montant de 500 000 DA, relevé dernièrement à 700 000 DA, une participation personnelle de 500 000 DA et le reste devant être financé sur prêt bancaire que contracte le demandeur qui aura déposé son dossier chez l'un des 32 promoteurs. L'opération a eu un écho positif auprès des sans-toit et l'offre de 7 000 logements LSP du quinquennat 2004/2009 a été renforcée par 2 000 autres unités du programme des Hauts-Plateaux. Des milliers d'emplois ont été générés. Cependant, le revers de la médaille est très bien illustré par les contraintes bancaires qui « après de longues tergiversations, rejettent les dossiers des demandes de prêts formulées par l'emprunteur candidat au LSP », s'inquiète un jeune couple, locataire d'un F3 dans la périphérie de la ville pour la bagatelle de 10 000 DA/mois. Renseignements pris au niveau des chantiers de la nouvelle ville de Hamla, les promoteurs évaluent le taux d'avancement des travaux à 70% et ce, en dépit des retards des banques pour débloquer les prêts à leurs clients. « Les banques n'ont pas accompagné la politique du gouvernement », lâche un promoteur qui déplore la non-délivrance des actes de propriété par les services compétents. Selon les autorités de la wilaya, reconverties en chef de chantier de suivi des trois pôles Hamla, université de Fesdis et cité administrative (La verdure), tout sera réceptionné avant la fin de l'année 2009.