Après un ralentissement qui aura duré plusieurs années, l'Office de gestion et de promotion immobilière (OPGI) de Bouira, semble bien enclencher une nouvelle dynamique de construction ayant pour corollaire la satisfaction de la demande en la matière. Cela est du moins ce qui paraît à travers les différents projets inscrits dans le cadre du tout nouveau programme quinquennal. En effet, plusieurs logements seront réalisés dans les différentes localités de la wilaya afin, disent les responsables de l'office, de répondre aux besoins exprimés en la matière. D'après les responsables du département de la maîtrise d'ouvrage de l'OPGI de Bouira, ces logements socio locatifs (LSL) sont destinés aux familles démunies. Dans ce cadre, l'on note l'inscription entre autres des projets de réalisation de 100 logements à Aïn Bessem, 164 logements dans la commune de Bouira, 100 logements à Sour El Ghozlane, les projets 32/50 et 18/50 logements de la commune de Aïn Turk, 40 logements à Souk El Khmis, 90 logements à Aïn El Aloui, les 501/1700 logements de la commune d'El Adjiba et 80 logements à Raouraoua. Pour la formule LSP (logements socio participatifs) la commune de Bir Aghbalou a bénéficié du projet des 60/1500 logements qui est en cours de réalisation. Autant pour le RHP (résorption de l'habitat précaire) 164 logements sont prévus à Bouira-ville où le vieux bâti demeure un problème inextricable. Côté bilans de réalisation, l'OPGI note que durant l'année 2005, pas moins de 1170 logements ont été lancés où seulement 285 ont été livrés. Pour l'année 2006 des projets de réalisation de quelque 134 logements ont été lancés mais dont seulement 23 ont été livrés en fin du compte. Pour ce qui est de l'année 2007, 166 logements ont été lancés dont 126 ont été livrés. Autant pour l'année 2008, où seulement 676 logements ont été achevés sur un total de 1108 logements lancés. Les prévisions de l'année en cours (2009) quant à elles, portent le nombre de logements à 4522 logements qui seront lancés. Les mêmes prévisions portent le nombre de logements prêts à la livraison avant la fin de l'année à 1803, note-t-on du côté de l'OPGI. En fait ce ne sont là que des chiffres prévisionnels qui ne démontrent pas forcément une réalité tangible sur le terrain dès lors que plusieurs projets annoncés par le passé, demeurent bloqués. Les raisons sont multiples à en croire des sources bien au fait de la situation. D'abord, il y a les lenteurs administratives présidant au lancement des projets de réalisation, les litiges inhérents aux assiettes foncières, mais aussi les prix adoptés qui souvent n'arrangent pas les entrepreneurs qui ne se bousculent pas au portillon de l'OPGI.