Les sports collectifs, notamment le handball, le basket-ball et le volley-ball, sont à l'étroit, voire très mal lotis à Chelghoum Laïd. Une dizaine d'associations sportives se disputent, jusqu'à la surexploitation, l'unique salle omnisports de la ville qui n'arrive plus à répondre aux exigences de l'heure et prendre en charge convenablement les nombreux effectifs de ces disciplines, que ce soit en matière d'entraînement ou de compétition. A titre d'illustration, il y a lieu de noter que le Club de Chelghoum Laïd (handball), qui vient d'arracher son ticket d'accession en division 1, compte une quarantaine d'athlètes entre les cadets et les seniors, l'ECLVB (volley-ball) plus de pratiquants (école, minimes et cadets), le NBCL (volley-ball) regroupe lui aussi plus de 45 volleyeurs répartis sur les catégories minimes, juniors et seniors et, enfin, Horizon Chelghoum Laïd (HCL) qui regroupe aux environs de 70 basketteurs. Tout ce beau monde loti dans une même enceinte et utilisant la même aire de jeu, qui commence à donner des signes de fatigue, (tartan endommagé par endroits), cela dépasse, le moins que l'on puisse dire, l'entendement. Et ce n'est pas fini ! Plus de 130 jeunes sportifs (garçons et filles) ayant entre 8 et 12 ans dispatchés sur le volley-ball, le handball et le basket-ball, sont domiciliés à la salle OMS, dans le cadre de l'Ecole pôle développement (EPD), « un programme initié par le ministère de la Jeunesse et des Sports en vue de promouvoir et développer le sports chez les jeunes talents en prévision de leur intégration dans les clubs civils », a expliqué un cadre de la DJS. L'on nous indique toutefois que toutes les carences et contraintes rencontrées seront aplanies avec la livraison, au plus tard vers la fin de l'année en cours, de la nouvelle salle OMS d'une capacité de 1 000 places.