Les 2èmes Floralies oranaises ont été inaugurées avant-hier en présence des autorités locales et d'un public venu en nombre pour visiter plus d'une centaine de stands d'exposition-vente, représentant les professionnels du jardinage, pépiniéristes, grainetiers, paysagistes, agronomes, artisans potiers, peintres et céramistes ainsi que de l'outillage de jardinage et de la ferronnerie d'art, venus de différentes régions du pays. cet évènement se poursuivra jusqu'au 22 mai en cours. Cette manifestation a été préparée par les services de la wilaya et les jardiniers, techniciens des pépinières communales sous la direction la Division de la Protection de l'Environnement (D.P.E) de la commune d'Oran. Sur le site d'une superficie de dix hectares, les travailleurs ont pu mener une grande opération de réhabilitation des massifs fleuris, le plan d'eau et des autres bâtiments administratifs et techniques, pour être au rendez-vous. Pour distraire des enfants, les œuvres sociales du syndicat des communaux a installé les pédalos sur le plan d'eau. Ce rendez-vous printanier sera aussi une opportunité pour sensibiliser les citoyens et notamment les élèves des établissements scolaires sur la nécessité de protéger l'environnement en préservant les plantations d'arbustes et de fleurs récemment mises en terre par les jardiniers communaux. Tout comme les exposants qui sont également appelés à vendre et à prodiguer des conseils aux amateurs de jardinage et de fleurs d'ornement. L'on a remarqué aussi la présence de l'Entreprise Nationale d'Aménagement des Réserves et des Parcs Nationaux et de Loisirs d'Alger qui expose des meubles et autres articles d'agrémentation. Mais le stand qui a attiré le plus l'attention au cours de cette première journée des 2èmes Floralies Oranaises, c'est le stand baptisé « le Paysan de St Rémy », tenu par un paysagiste professionnel, M. Kouider Hadj-Cheikh, connu dans le milieu des fellahs oranais, pour avoir été responsable des services agricoles durant les années 70. Sur la table d'exposition, il étale fièrement les « Bonzaï », ces arbuste nains des lointaines contrées d'Asie, à côté des pots d'oliviers nains qu'il vient d'élaborer après de longs mois de recherche et d'essais. « C'est du bonzaï algérien », dira-t-il, non sans fierté, à ces deux dames qui l'interrogeaient curieusement. De sa découverte, il parlera peu mais reste très sceptique sur la date fixée par les responsables locaux pour la tenue de ce rendez-vous floral. « Le choix est tardif pour donner plus d'efficacité aux objectifs attendus par les amoureux de plantes ornementales », expliquera-t-il en proposant plutôt la période de mars-avril, pour pouvoir donner quelques conseils aux amateurs de jardinage afin de mener à bien les opérations de plantation et de semis plus adaptés en cette période précise ».