Les membres de la section locale du SAP (Syndicat algérien des paramédicaux) de l'hôpital de Aïn Bessem, 20 km à l'ouest de Bouira, qui ont dénoncé le mois écoulé dans une déclaration rendue publique, la gestion controversée de la commission des œuvres sociales gérée par la section syndicale de l'UGTA, dont ils demandent le renouvellement de la composante, sont revenus à la charge en réclamant la tenue d'une assemblée élective pour élire les membres de la commission. En effet, une assemblée élective a été organisée, en début du mois en cours en présence d'un huissier de justice, affirme le président de la section SAP, M. Tahri, qui a souligné qu'au moment de la tenue de cette assemblée, certains parmi les membres affiliés à la section syndicale de l'UGTA de l'établissement, ont procédé à la destruction des biens de l'hôpital et à saccager l'urne, tout en demandant le départ du directeur de l'EPH. « Pourquoi ont-ils peur de l'urne ? », s'interrogent-ils. D'autre part, le SAP dénonce ces agissements « condamnables » et déclarent soutenir le directeur de l'EPH. Un soutien qui est par ailleurs exprimé par plusieurs autres associations de la région, à l'image du bureau de wilaya des fils de chouhada, l'association Nour de Aïn Bessem, les fonctionnaires de l'hôpital et les présidents des APC de Aïn Bessem, Aïn Laloui, Aïn Lahdjar, Souk El Khemis, El Mokrani, Khabouzia et El Hachimia. A noter enfin que toutes nos tentatives pour joindre la section syndicale de l'UGTA pour entendre leur version des faits ont été vaines.