Le visiteur est d'emblée accroché par la magnificence des lieux, la tranquillité et la générosité d'un paysage pittoresque qui offre en arrière-plan un spectacle subliminal sur le barrage de Beni Haroun. A partir des hauteurs de cette forêt mirifique, la vue panoramique sur toute l'étendue du barrage et les horizons éloignés qui le drapent sont tout simplement édéniques. L'attirance que produit cet endroit sur les promeneurs, les écolos, les amateurs d'évasion et les amoureux de la nature est irrésistible. L'on peut contempler, à satiété, la splendeur des nombreuses espèces d'arbres forestiers de la forêt de Bouâchra et font d'elle l'un des sites les plus ensorcelants où cohabitent le pin pignon, l'acacia, le cyprès, l'olivier, le frêne et le câprier. Chigara, la commune mère, caresse depuis quelques années le rêve de voir se réaliser au niveau de la forêt de Bouâchra le projet de création d'un parc d'attraction. A priori, l'idée est excellente et cadre avec les ambitions affichées par les responsables, concernant la promotion et le développement du tourisme dans une wilaya qui ne manque pas de repères, d'atouts et de dispositions naturelles en la matière. Cette projection futuriste est porteuse d'une dynamique de relance d'un segment d'activités économiques attractives générant de la richesse et de d'emploi. En 1988, un programme de reboisement, initié par la conservation des forêts sur toute la superficie de la forêt de Bouâchra, s'est concrétisé avec l'ouverture d'environs 6 km de piste pour le désenclavement de Chigara, dont elle dépend territorialement. L'implantation de quelques structures élémentaires de détente et de loisirs dans ce site paradisiaque, qui s'apparente à un réel havre de paix et de villégiature, est une perspective aussi lumineuse que salvatrice pour toute la région. Le wali de Mila, qui a eu à visiter le site, le 19 mars dernier, n'a pas caché son émerveillement et sa stupéfaction face à la splendeur des lieux.