Les éléments de la Gendarmerie nationale perquisitionnent et auditionnent depuis quelques jours au niveau de l'établissement public hospitalier de la commune de Aïn Larbi dans la wilaya de Guelma, apprend-on de sources sûres. Cette action diligentée par la justice était inéluctable au vu des dépôts de plaintes émanant de la section syndicale de l'UGTA contre le directeur et vice-versa. Pour rappel, une grève illimitée a été déclenchée par cette section, le 22 février dernier. Une décision qui fait suite aux nombreuses plaintes et correspondances en direction du wali et du directeur de la santé dénonçant l'attitude du directeur de cet EPH face aux revendications socioprofessionnelles émises par la section syndicale, restées sans écho, malgré un procès-verbal de conciliation en date du 6 décembre de l'année écoulée. Depuis, les choses se sont envenimées. Des accusations graves de mauvaise gestion ont été portées, nous dit-on. Le directeur, à son tour, n'a pas fait dans la dentelle en déposant une plainte contre un groupe d'employés. Ainsi, par manque de communication, l'hôpital de Aïn Larbi est-il devenu un lieu synonyme de conflits aux yeux des professionnels du secteur. Reste à la Gendarmerie nationale de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.