Hier, les fonctionnaires de l'Etablissement public hospitalier (EPH) de la commune de Aïn Larbi, wilaya de Guelma, sont entrés en grève illimitée. Cette décision est venue suite aux nombreuses plaintes et correspondances en direction du wali et du directeur de la santé dénonçant l'attitude du directeur de l'EPH de Aïn Larbi. Elles font état de revendications socioprofessionnelles émises par la section syndicale de cet hôpital qui restent sans écho, malgré un procès-verbal de conciliation daté du 6 décembre 2008. Selon Soudkia Ahmed, secrétaire général de l'union locale (UGTA), la grève a été décidée par vote, lors d'une assemblée générale qui s'est déroulée devant un huissier de justice au niveau de la salle de réunion de l'UGTA à Guelma. Ainsi, sur les 120 fonctionnaires et employés de l'hôpital, 78 ont opté pour une grève illimitée, nous a-t-il été précisé. Il dira à ce sujet : « Le directeur de cet hôpital fuit ses responsabilités en fermant les portes du dialogue. » Pour ce qui est des revendications, nous noterons, entre autres, les primes de rendement qui devaient passer de 15 à 30%, comme le stipulait le PV de conciliation, ainsi que la réintégration de trois fonctionnaires dans leur poste suite à une décision abusive et arbitraire. Mais encore, le directeur est appelé par l'UGTA à stopper les intimidations et pratiques non réglementaires sur ses employés.