L'association amazighe d'Australie a organisé le 16 mai dernier, à Sydney, le premier festival culturel amazigh. Intitulé « Tamazight, ancienne culture du nord africain », l'occasion pour les représentants de la culture berbère de se « frotter » aux autochtones (aborigènes) dans un échange culturel aussi varié que riche. Ce mini-festival a été organisé en l'espace d'une journée, durant laquelle la musique, la danse, le cinéma, l'artisanat traditionnel, mais aussi l'art gastronomique ont été au menu des activités. La chanteuse kabyle, Massa Bouchafa, a pris part à cette manifestation. Se produisant, elle puise de son nouveau répertoire qui se veut une passerelle entre la communauté algérienne établie en Australie et la mère-patrie, l'Algérie. Installée dans l'hexagone depuis plusieurs années, Massa, en faisant le tour du monde par la chanson, trouve la force pour continuer à conquérir un large public, notamment outre océanique. Encore une fois, l'ambassadrice et porte voix de la femme algérienne, et particulièrement de la femme kabyle, a brillé par sa prestation. Avant la rentrée du chanteur Moh Alilèche, une conférence intitulée « Les Amazigh d' Europe », a été animée par Khadya Azalam, fondatrice et présidente de l'association Tamaynut aux Pays-Bas. Une communication qui est suivie par la projection d'un film documentaire en langue berbère sur l'histoire des Imazighens, du réalisateur Hacène Zennia. Le documentaire, étiqueté Ansi Dekkigh, Anda Teddough (d'où je viens, où je vais), qui a été tourné dans le vieux village Taksebt (Iflissen), en Kabylie maritime, présente la richesse de la culture et les traditions millénaires du peuple berbère.