Très courtois, l'entraîneur du Widad de Tlemcen a bien voulu répondre à nos questions avec sa franchise et sa gentillesse coutumières. Vos impressions après avoir réussi l'accession... Ce que je peux vous dire, c'est le bonheur total aussi bien chez moi que chez les joueurs et, bien évidemment, chez nos supporters que je remercie au passage pour leurs encouragements et leur présence en masse, aussi bien à Birouana qu'en déplacement. Donc, je ne peux être que satisfait du travail accompli qui, il faut le souligner, a été entamé depuis la saison dernière. C'est-à-dire au moment où l'espoir de se maintenir en première division s'est estompé. Sinon, quelle a été la clé de la réussite ? Croyez-moi, il n'y a pas de miracle. Tout le groupe était conscient que seuls le travail et l'abnégation peuvent assurer la réussite. Aussi, dès la reprise en juillet dernier, nous avons retroussé nos manches avec pour objectif principal l'accession. Vous avez eu le mérite de convaincre tous les joueurs à rempiler... Dieu merci, nous avons eu affaire à des joueurs très corrects qui ont promis de remettre le WAT à sa véritable place, c'est-à-dire en première division. Avec l'aide de tout le monde (public, autorités de la wilaya), nous avons pu tenir le coup et réaliser ainsi le vœu de milliers de Tlemcéniens. Vous avez déclaré après la victoire sur Skikda que votre accession était « hallal », pouvez-vous être plus explicite ? C'est vrai, notre accession est hallal dans la mesure où nous l'avons obtenue par la force du travail et notre détermination sur le terrain. Ce résultat a été enregistré en dépit des moyens financiers très limités du club en butte à ce problème récurrent. Apparemment, vous n'êtes pas totalement satisfait, puisque vous vous préparez pour un autre challenge ? Il ne faut pas faire la fine bouche sur l'accession qui était l'objectif majeur, surtout lorsque l'on pense que des équipes dépensent des sommes colossales pour y accéder. Mais il est vrai que nous aspirons maintenant à décrocher le titre honorifique de champion de la superdivision. Ce serait, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau.